L’ONG For Impacts in Social Health (FIS Cameroun) a organisé du 11 au 12 juillet 2023 à Yaoundé, un atelier de formation sur l’appropriation des nouvelles directives de diagnostic de la tuberculose pédiatrique chez l’enfant, ouvert aux responsables des districts de santé de la ville de Yaoundé, ainsi qu’aux prestataires de soins dans ces différentes formations sanitaires.
Cet atelier qui se déroule du 11 au 12 juillet 2023 à l’hôtel Safyad de Yaoundé, sous la conduite personnelle du Directeur Exécutif de FIS, Bertrand Kampoer, est placé sous le thème : TB_PEC@2.0 : Faire progresser les résultats de la tuberculose pédiatrique chez les enfants vulnérables, déplacés internes en zone urbaine au Cameroun.
À cet effet, pour une meilleure proximité des informations sur cette maladie, une nouvelle application numérique d’enrôlement, de suivi, de diagnostic et de traitement de la tuberculose pédiatrique, « OneImpact Cameroon », développée par l’ONG FIS, et disponible sur Google play via les téléphones Androïdes, a été présentée aux grand public à cette occasion.
Dressant le bilan de cet atelier de Yaoundé face à la presse nationale et internationale présente, le Directeur Exécutif de l’ONG FIS Cameroun, Bertrand Kampoer précise que : « Ces deux jours d’atelier visaient essentiellement à lancer la phase technique du projet pour améliorer les résultats de la tuberculose pédiatrique chez l’enfant au Cameroun et en particulier à Yaoundé. Il était donc question lors de ces formations, de briefer le personnel de santé des 15 formations sanitaires représentées, sur les nouvelles directives de prise en charge de la tuberculose chez l’enfant ; ainsi que sur l’approche méthodologique dudit projet. Nous avons alors pu insister sur les algorithmes nouveaux qui sont recommandés pour ce projet. Le premier algorithme qui est le diagnostic par les outils moléculaires. Et les formations sanitaires qui pourront faire ce diagnostic par les selles ça sera la bienvenue. Parceque la collecte du crachat, ou le crachat induit est souvent difficile chez l’enfant. Et le deuxième algorithme c’est quand ce diagnostic est négatif, alors, il y a deux étapes à explorer, dans le cas où l’enfant est VIH positif et lorsqu’il est VIH négatif. Il était alors important pour nous de permettre que ces deux algorithmes soient maîtrisés par le personnel sanitaire, parceque l’objectif ici est de capter l’enfant au niveau de toutes les portes d’entrées de la formation sanitaire.
Par le passé, on a souvent eu des enfants manqués, parceque le diagnostic de la tuberculose pédiatrique chez l’enfant présente parfois des signes internes, non visibles. Nous regardons généralement la toux, alors qu’il existe plusieurs autres signes à côté de la toux. Par exemple lorsque l’enfant a une cassure de croissance, il faut investiguer. Voilà pourquoi le deuxième algorithme est autant pertinent que le premier. Le premier algorithme arrive à diagnostiquer environ 30% d’enfants qui présentent un faisceau de signes. Tandis que le deuxième algorithme, qui est basé sur les techniques cliniques, permet de diagnostiquer environ 70% d’enfants. Donc, en mettant ensemble ces deux algorithmes nous avons l’opportunité de ne laisser aucun enfant de côté ».
Samuel Bondjock
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