Une opération largement bénéfique pour le gouvernement camerounais, en terme de sécurisation des recettes de l’État, issues des péages routiers.
La simulation de l’évolution des recettes des 14 postes de péages automatiques a été faite sur la base des projections du trafic routier moyen journalier – annuel (TMJA) de 57 733 Véhicules obtenu en 2017 à partir du comptage routier réalisé à l’époque. Si la situation actuelle reste maintenue, le rythme d’évolution des recettes restera faible.
En effet, les recettes partiront de 7,2 milliards de FCFA en 2023 à 14,2 milliards de FCFA en 2040 pour les 14 postes mis en service. Les recettes cumulées seront dans l’ordre de 210,7 milliards FCFA. En automatisant les postes de péage tout en maintenant le tarif actuel à 500 FCFA, le niveau des recettes augmente de manière assez significative. Elles partiront de FCFA 4 milliards entre octobre et décembre 2023 ( mise en service de la phase 1), et se situeront à FCFA 53,59 milliards en 2040. Les recettes cumulées seront dans l’ordre de 632,581 milliards de FCFA en 2041 (Fin du Contrat) soit : un montant de FCFA 194,983 milliards comme Total loyers perçus par le Partenaire Privé et de FCFA 437,597 milliards FCFA comme Recettes fiscales nettes perçues par l’Etat.
Outre l’optimisation et la sécurisation des recettes de péage, l’un des objectifs assignés par le Ministère des Travaux Publics à l’égard du partenaire privé est de contribuer à la création d’un espace économico-technique sur le territoire national à travers ce projet. Par ailleurs, toute modulation tarifaire à la silhouette de véhicule contribuerait à l’amélioration de la viabilité financière du projet et surtout à l’augmentation des recettes propres de l’Etat.
Source Celcom Mintp