Madame le ministre de l’habitat et du développement urbain, Célestine Ketcha Courtès, a conduit le 8 Novembre 2023 à Douala 5, une mission d’évaluation des travaux de construction de la toute première station de traitement des boues de vidange de la région du Littoral.
Dans sa composante amélioration de l’environnement urbain et renforcement de la résilience aux inondations dans l’arrondissement de Douala 5, le programme de développement des villes inclusives et résilientes (Pdvir), a initié, sous l’impulsion du ministère de l’habitat et du développement urbain, avec le financement de la Banque mondiale, des travaux de construction de la deuxième station de traitement des boues de vidange de Cameroun. À la suite de celle de la ville de Bangangté, construite il y a quelques années seulement par Célestine Ketcha Courtès, alors Maire de cette commune à l’époque.
Il faut dire que l’importance d’une Station de traitement des boues de vidange dans une ville comme Douala, n’est plus à démontrer. Car, il s’agit d’un ouvrage majeur dans l’assainissement des déchets liquide de la ville de Douala. Celle-ci permettra de traiter les boues de vidange (les matières fécales) issues des ménages, afin que ceux-ci ne soit plus déversés dans la nature, ou encore dans des cours d’eau, avec tous les risques de maladies sur les populations ; et de pollution sur l’environnement, y compris sur les nappes souterraines.
Construite sur une superficie de 10 hectares de terrain, cette station est située dans le village Ngombè, par PK 27, dans l’arrondissement de Douala 5.
Réalisée par l’entreprise chinoise China First Highway Engineering Co (FHEC) ; avec une mission de contrôle assurée par le Groupement CIRA SAS/Eccam Consulting ; pour une durée contractuelle de 10 mois, à partir de l’ordre de service de démarrage du 15 mars 2023, même si les travaux proprement dit ont débuté en mai 2023, le taux d’avancement du chantier de construction de cette station à la fois innovante et révolutionnaire, est de 15,45% au 8 novembre 2023 ; pour une consommation des délais de 73,53%.
Selon entreprise chinoise FHEC, ce retard est grandement dû au mauvais état de la route Douala – Bonépoupa. La très longue saison de pluie enregistrée dans la ville de Douala en est également l’une des causes de ce ralentissement des travaux. Le coût global de cette infrastructure est de 5 614 427 342 FCFA hors TVA.
Samuel Bondjock
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