Le 21 octobre 2022, le siège du Centre international de recherche et de documentation sur les traditions et les langues africaines (CERDOTOLA), a été le théâtre du point de presse, donnée en prélude à la conférence internationale du CERDOTOLA, programmée du 25 au 28 octobre 2022, au Palais des congrès de Yaoundé, sous le thème : « assises pour une nouvelle pensée africaine ».
Ladite conférence a pour objectif majeur de remettre la pensée au cœur et au service de la vie, en tant que sagesse assumée, action conceptualisé, rêve planifié, projet assumé, éclairée et nourrie d’éthique et d’esthétique africaine.
A cet effet, le professeur Charles Binam Bikoi, secrétaire exécutif du CERDOTOLA, a, dans son propos liminaire, donné les raisons de l’urgence d’un tel projet. Il est urgent de repenser l’Afrique parce que, dit-il : « ce qu’il est convenu d’appeler pensée africaine ne serait qu’une pensé par procuration ou sous tutelle, une pensée à la remorque. La pensée de libération de l’Afrique est piégée… Les élites africaines sont tenues en laisse par les cercles qui les ont ennoblies… »
Fort de ce constat, la pensée africaine a besoin de libération et d’autonomisation, de sorte à aboutir à la renaissance africaine tant souhaitée. Ainsi, la rencontre du 25 au 28 va donc aborder toutes les problématiques au développement de l’Afrique, avec la crème intellectuelle venant d’une quarantaine de pays, venant de tous les continents. Le public est donc massivement convié à ce grand rendez-vous. La cérémonie d’ouverture est programmée pour le 25 octobre dès 10h au palais des congrès de Yaoundé.
Il s’agira au terme de ces échanges internationaux, d’aboutir à la création d’une pensée africaine, entendue comme un système de production d’idées novatrices, inspirantes et mobilisatrices, afin contribuer efficacement à la problématisation par l’Afrique de son être-au-monde, avec un authentique discours africain. Autrement dit, à la suite de l’industradition déjà proposé comme solution pour le développement de l‘Afrique, il est nécessaire d’en sortir avec des résolutions fortes et pratiques, qui seront mis en œuvre, pour la bonne marche de l’Afrique.
Au regard de l’affluence des journalistes à ce déjeuner de presse, le professeur Charles Binam Bikoi, en a profité pour faire mention du rôle prépondérant des médias dans la vulgarisation des contenus avant, pendant et après cette conférence.
Vivement que l’Afrique retrouve véritablement ses repères dans ce concert des nations en perpétuel bouleversements.
Rosine Yémélé
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