Cameroun – Concours villes propres 2021 : Yoki Onana sur les braises


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  • 4 mars 2021
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Plusieurs dizaines de millions de FCFA investis dans le matériel d’hygiène et salubrité, dans le but de reconquérir la couronne perdue depuis 2019, lors de la première édition du concours villes propres à Yaoundé. Le Maire de la commune d’arrondissement de Yaoundé 6, Jacques Yoki Onana, est prêt à tout pour se hisser à nouveau au perchoir le 4 octobre 2021 à Limbé.


Dans sa politique de mobilisation citoyenne de toutes les Communes et villes du Cameroun, autour de l’amélioration des établissements humains, pour l’atteinte des objectifs de développement durable, madame le ministre de l’Habitat et du développement urbain, Célestine Ketcha Courtès, a présidé le 3 mars 2021, à l’hôtel de Ville de Biyem-assi Accacia, la cérémonie officielle de lancement des journées citoyennes de propreté dans la Commune de Yaoundé 6, fixées tous les vendredis de la semaine, avec la remise d’un important stock de matériels d’hygiène et salubrité aux différents chefs de quartiers et chefs de blocs de l’arrondissement. Ceci en présence du sous-préfet de Yaoundé 6, de l’exécutif communal, des conseillers municipaux, des populations et surtout des militants et militantes du RDPC. D’autant plus que les échéances de renouvellement des organes de basse du parti au pouvoir sont lancées pour les mois de mars et avril courant.
S’agissant de ce matériels, il est constitué notamment de 100 brouettes, 3000 cache-nez, 200 tenues et blouses de travail, 300 gants, 02 tricycles motorisés, 01 véhicule pickup 4×4, 300 râteaux, 300 balais, 300 machettes, etc… Une enveloppe de plusieurs dizaines de millions de FCFA mobilisés pour décrocher la précieuse distribution de Commune la plus propre du Cameroun, lors de la prochaine journée mondiale de l’habitat qui se célébrera le 4 octobre 2021 à Limbé. De quoi faire rougir les autres Communes en compétition à travers le triangle national. Surtout qu’elles mouillent elles aussi le maillot, aussi bien à l’échelle régionales que nationale.
Du rêve à la réalité, tout est possible. Il faudra donc mettre en mouvement tous les acteurs de chaîne dans une dynamique participative, englobant les associations, les comités de développement, et les populations locales, afin de réussir à traiter toutes les zones critiques de l’arrondissement, notamment le célèbre carrefour « caca ». Et c’est cela tout le challenge à relever par celui qui se fait appeler communément « Maire des artistes ».

Samuel Bondjock

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