Cette précision a été apportée par le Directeur général de la Camwater, Dr. Blaise Moussa, face à la presse, à la fin du mois de mars 2024. Lire en intégralité, les éclairages du Dr. Blaise Moussa.
« Il est important de préciser que la Camwater n’est pas un élément isolé, il s’agit bien d’un instrument de l’État, mis en place par le Président de la République, pour apporter de l’eau aux populations Camerounaises, sur l’ensemble du territoire national, en milieux urbains et péri urbains. Il faut le préciser, l’État ne s’arrête pas uniquement au niveau de la Camwater pour apporter de l’eau aux populations. Il y a Beaucoup de travail qui est fait par le Ministère de l’eau et de l’énergie, qui assure par ailleurs notre tutelle, en zone rurale particulièrement. Nous la Camwater, nous agissons en zone urbaine et péri Urbaines. Nous avons 117 sites de production sur l’ensemble du territoire national. En réalité, le périmètre concédé à la Camwater est entre 180 à 190 villes. Et actuellement, nous sommes installés sur 177 villes ; et tous les jours nous travaillons pour ajouter des nouvelles villes dans notre réseau, dans le cadre des extensions. En plus des réparations et des réhabilitations, on relance le système de production et nous travaillons à ce que la qualité de l’eau soit toujours améliorée, suivant les très hautes instructions du Président de la République. Il s’agit maintenant de garantir un plus large accès à nos installations, dans les endroits où l’eau est disponible. Pour celà, nous avons besoin de tout le monde pour y parvenir. Parce qu’on ne peut pas le faire pendant qu’il y a du vandalisme sur nos installations. Pendant qu’il y a des fraudes. Pendant que les populations n’adhèrent pas à ce service public qui leur est offert par l’État. Camwater est là à votre disposition. Vous n’avez pas besoin de frauder. Vous n’avez pas besoin de fuir la Camwater. Vous n’avez même pas besoin de faire les forages, car ça vous revient beaucoup plus chère. Si vous avez la possibilité d’avoir un abonnement chez vous, allez simplement vers la Camwater. Comme l’a prescrit le Président de la République, nous allons faciliter l’accès des branchements pour les populations. Nous allons faciliter la disponibilité des compteurs au bénéfice des populations. Nous allons travailler à réduire les conditions d’abonnement. Nous allons faire en sorte que l’eau potable soit toujours disponible dans la tuyauterie de la Camwater ; pour qu’au niveau des ménages, on puisse la consommer aisément. Voilà ce qu’il y a à faire. Vous parlez de la région de l’Est parce que nous sommes à l’Est aujourd’hui. Mais disons nous que nous sommes sur l’ensemble du territoire national ; et il y a des projets en cours. À Maroua dans l’Extrême-nord, il y a par exemple le projet Longot conduite d’eau, à partir du barrage de Mokolo, qui couvre de Mokolo jusqu’à Kolofata. Nous travaillons avec la GIZ et tout se passe bien. Les villes de Makari, Goulfé et Kousseri sont satisfaites. Maroua est en train de commencer un projet qui va lui apporter 15 000 mètres cubes d’eau par jour supplémentaire. Garoua va avoir 7 500 mètres cubes d’eau supplémentaire par jour, à partir du projet de ville, phase 2. Il en est de même pour Dschang, Gouroua-boulaï et Yabassi. Il y a un projet qui s’appelle 13 villes, qui va permettre de renforcer Nanga Eboko, Minta, de faire Betaré-Oya, de faire Bongobo, de faire Nkambè, de faire plusieurs autres villes du Nord-Ouest et du Sud-ouest. Il y a également un projet qu’on appelle 20 villes, qui est déjà engagé et qui a été budgétisé pour un plan triennal qui permettra de satisfaire 20 nouvelles villes du pays. Nous avons inscrit Doumé et Nguelemendouka, Messamena Ndélélé et Ndzang dans ce nouveau projet. Nous travaillons maintenant à renforcer certaines villes de l’Ouest du Cameroun, Bafoussam, Bangangté, Bafang, Bazou et ses environs ; et même Bamenjou. Nous sommes en train de travailler pour avoir de meilleurs resources au niveau de Mbouda. Au niveau de la périphérie, en dehors du centre ville de Yaoundé, nous travaillons à trouver une meilleure amélioration. À Douala, c’est le Méga projet présidentiel à moyen terme. Mais immédiatement, le Président de la République nous a donné les moyens pour réhabiliter les forages, mais également pour faire en sorte que le projet de Japoma puisse ajouter 75 000 mètres cubes d’eau supplémentaires. Nous allons également construire des forages, jusqu’à ce que ce Méga projet soit effectif. Rassurez vous, les populations de Douala ne vont pas mourir de soif. À Yaoundé actuellement, vous connaissez le grand projet PAEPYS qui est conduit par le Ministre de l’eau et de l’Énergie qui va rentrer en production dans quelques mois. Celui-ci connaîtra une intégration progressive. C’est 300 000 mètres cubes d’eau supplémentaires. Entre temps, on va améliorer les réseaux, qui accompagnent tout cela. Le projet de reconfiguration des réseaux de Yaoundé et même celui de Douala. Il y a un projet qui a été instruit par le Président de la République, qui est celui de 1 million de branchement sociaux. Ça va connaître une maturation avec en annexe la construction des usines de fabrication de tuyauterie et de compteurs à Douala. Prenons une autre région, celle du Sud. Nous allons terminer le château d’eau d’Ebolowa ; et aménager l’ancienne Usine de traitement d’eau de Kribi. Il y a un projet avec le port autonome de Kribi qui va permettre que Kribi, qui est une ville nouvelle en pleine émergence, soit satisfaite. Au total, sur l’ensemble du pays, il y a des projets Buéa, Tiko, Moutenguene, c’est un grand projet qui est conduit par une entreprise CC et pour lequel le gouvernement a bouclé le financement des études. Donc on va simplement passer bientôt à la phase opérationnelle. À l’Est, on n’avait promis que Garoua- Boulaï commencerai, et Garoua Boulaï a commencé. Soyons tous dans l’espoir, parceque le Président de la République est bien conscient des besoins des populations en eau potable ; et il met tous les moyens en oeuvre. Il garanti le suivi de proximité de la structure opérationnelle qui est la Camwater, à travers les bons soins du gouvernement.
Propos recueillis par Samuel Bondjock.
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