La réunion de lancement des projet du Budget d’investissement public (2024) transférés par le ministère de l’Habitat et du développement urbain (Minhdu) aux collectivités territoriales décentralisées (CTDs) pour le compte de l’exercice budgétaire 2024, a été conduite ce 23 janvier 2024 à Yaoundé par madame le Ministre Célestine Ketcha Courtès.
La quintessence de cette importante rencontre avec l’ensemble des maires des Communes des régions du Centre, du Sud et de l’Ouest, a été dévoilée à la presse par Célestine Ketcha Courtès : « Je voudrais dire que le Chef de l’État a fait un choix politique pour le Cameroun, qui est un État unitaire et décentralisé. Ainsi, sur les épaules des Maires, se reposent donc l’essentiel des actions au niveau local, pour contribuer au développement durable de notre pays. C’est dans cette dynamique que les projets et crédits sont régulièrement transférés aux différentes Communes, qui ont donc ce rôle d’implémenter ces projets à ressources transférées pour accompagner le développement durable du Cameroun, pour mettre en oeuvre la politique de modernisation des villes, impulsée par le Président de la République, Paul Biya. Nous venons d’avoir une réunion stratégique ce matin avec les Maires. Il s’agissait donc de rassembler autour d’une même table, les Maires bénéficiaires des ressources transférées en 2024, ainsi que ceux ayant bénéficié des ressources transférées en 2023, avec l’ensemble des acteurs (Les sectorielles) de la chaîne de la mise en œuvre opérationnelle de ces projets transférés, notamment le MINEPAT que je tiens à remercier ici, le MINFI, le MINDDEVEL et le MINMAP également. Ensemble, nous avons évalué les projets de l’exercice 2023 ; et nous avons été surpris de constater que, malgré la rareté des ressources, nous avons eu quelques projets de 2023 qui sont tombés en forclusion. Ce qui a sérieusement plombé les performances de ces Communes, de même que les performances du Minhdu, à travers cette non mise en œuvre, de la non consommation de la totalité des ressources transferées en 2023. Par contre, plusieurs autres Communes ont réalisées la totalité de leurs projets à 100% en 2023. Au regard de cette situation, il fallait donc capaciter les Maires, sur la base de leurs forces et des faiblesses enregistrées en 2023, afin de pouvoir mieux les accompagner en 2024, qui est une année charnière, une année pré-électorale, où les résultats visibles sur le terrain vont conditionner le choix des populations locales dans les urnes. À cet effet, l’accompagnement des départements ministériels sectoriels a permis que les maires soient davantage outillés, afin de produire dans leurs différentes localités des résultats satisfaisants, qui vont contribuer au rayonnement de la politique des grandes réalisations et des grandes opportunités du président de la République. Ainsi, l’une des recommandations fortes de cette importante assise aura été que, les projets transférés en 2024 se mettent en œuvre sans délais et selon les règles de l’art, avec un tableau de bord. Et nous pensons que les Maires ici présents ont compris la nécessité et même l’urgence d’avoir un tableau de bord. Donc, j’ai été très contente des échanges libres et en toute franchise des uns et des autres ; et nous avons fini par comprendre qu’est-ce qui plombe la mise en œuvre de la vision du Chef de l’État. Nous avons bien compris que tout est fait pour que le pays se développe. Tout est fait pour que les Maires jouent leur rôle de « first front », de l’action du chef de l’Etat au niveau du développement local, afin d’impulser le développement national. Au terme de cette rencontre, tous ces points de faiblesse doivent être corrigés en 2024, afin que toutes les ressources transferées doivent être entièrement consommées dans les délais contractuels, pour la réussite de la politique du Président Paul Biya ».
Samuel Bondjock
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