Cameroun – Décoration des journalistes de la presse privée : L’hommage du ministre René Emmanuel Sadi.


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  • 17 novembre 2023

Au terme d’un séminaire de 48 heures de formation sur la sécurité physique et numérique des journalistes, organisé les 14 et 15 Novembre 2023 à Yaoundé, par le Réseau des patrons de presses du Cameroun (REPAC) en partenariat avec Reporters sans frontières (RSF), le ministre de la communication, René Emmanuel Sadi, a décerné, au nom du Président de la République, des médailles d’honneur du travail à une quinzaine de journalistes de la presse privée. Lire en exclusivité l’hommage du Parte-parole du Gouvernement.

Mesdames et messieurs les patrons de presse du Cameroun, mesdames et messieurs les journalistes, chers collaboratrices, chers collaborateurs, distingués invités, mesdames et messieurs. Je vous souhaite à toutes et tous la bienvenue à la présente cérémonie de remise de décorations aux membres du réseau de patrons de presses au Cameroun (REPAC). Au moment où les lampions s’éteignent sur le séminaire organisé à l’initiative du REPAC ici même dans la salle auditorium du ministère de la Communication. Séminaire centré sur la sécurité physique et numérique des journalistes. Je vais addresser mes vives félicitations au président et aux membres du REPAC, pour l’organisation de cette assise professionnelle qui a rassemblé deux jours durant, des nombreux éditeurs d’organes de presse et un panel d’experts de haut niveau, venus édifier et échanger avec leur auditoire sur cette problématique d’une brulante actualité à travers le monde. Les échos qui me sont parvenus de ces travaux font états des débats constructifs et de recommandations fortes dont je peux vous assurer nous prendrons connaissance en temps opportun, afin d’y apporter le cas échéant des réponses appropriées de la part du gouvernement de la République. Au-déla de la tenue de ce séminaire, je voudrais vous exprimer mon appréciation personnelle à l’endroit du REPAC, pour son engagement constant aux côtés du ministère de la Communication dans la plupart des grands chantiers, destinés d’une part à renforcer le rôle de la presse dans notre société et d’autres part à contribuer à l’amélioration progressive des conditions de vie et de travail des professionnels de la presse. Un tel engagement ne peut que être salué par le Gouvernement. Car comme vous le savez, la presse est et demeure un partenaire de premier plan dans le processus de la consolidation de la démocratie et de l’État de droit. À ce titre, cette presse doit être à la fois libre, responsable et citoyenne. Elle doit aussi agir dans le sens de l’enracinement des valeurs fondamentales de la République et de celles qui guide l’exercice de la profession de journaliste. Au premier rang desquels se trouve le respect de l’éthique et de la déontologie de ce noble métier. À cet égard, le fait d’évoquer la problématique de la sécurité des journalistes dans l’exercice de leur travail quotidien, donne à nouveau l’opportunité d’interpeller le gouvernement de la République, mais aussi les professionnels de la presse eux même, en vue de la sauvegarde de l’intégralité et de la sécurité des artisans de l’information. De ce point de vue, il convient de relever que les premières mesures de sécurité incombent avant tout aux pouvoirs publics, mais tout autant aux journalistes qui se doivent de respecter les canons de leur profession. Il est indéniable que lorsqu’un journaliste s’acquitte de son devoir de collecter, de traiter et de diffuser les informations avec objectivité et honnêteté, il est de ce fait protégé et à l’abri de toute sorte de récriminations. S’agissant de la sécurité numérique du journaliste, qui tient de son exposition aux attaques dirigées contre lui, en raison de la nature des informations qu’il diffuse ou de celles qui lui sont imputés à tort, c’est au sincère assainissement du cyberespace qu’il faut en appeler. Mais au total, il s’agira de mettre en place un système d’auto régulation professionnel qui amènera les journalistes à s’auto discipliner et à s’évaluer à l’intérieur de leur profession. Il y a donc bon espoir de voir la profession de journalistes redorer son blason dans notre pays et reconquérir et consolider ces lettres de noblesse. Si les différents acteurs de ce métier jouent pleinement leur rôle, dans la quête de cet objectif. Ainsi, les décorations que le chef de l’État Son Excellence Paul Biya décerne ce jour à 15 journalistes de la presse nationale, prouve à suffir, la considération et la reconnaissance que la République accorde à cette profession. Mesdames et messieurs les journalistes, en vous attribuant ces médailles d’honneur et de travail, c’est aussi un appel qui est lancé à l’ensemble de la profession, afin qu’elle s’engage résolument dans la voix de la responsabilité et de la citoyenneté qui incombe à celles et ceux qui ont fait le choix à juste titre de ce noble métier. Ainsi à vous tous et à toutes qui allez recevoir ce jour cette triple distinction, à savoir les médailles en argent, en vermeil et en or, j’ai ici le plaisir d’addresser mes vives et chaleureuses félicitations. Je vous remercie de votre bienveillance attention. Mais je voudrais personellement vous dire combien je suis heureux de présider cette cérémonie de clôture de vos travaux. Comme l’a évoqué votre Président tout à l’heure, le ministère de la communication c’est votre ministère. Ce Ministre n’est pas seulement le ministère des journalistes du Service public, mais c’est le ministère de tous les journalistes. Et c’est pour cela qu’en dépit de quelques malentendus qui ont pu survenir à un moment ou à un autre, je dois pouvoir vous dire que nous avons toujours été et nous sommes toujours ouverts à tous nos professionnels de la presse, à tous nos professionnels des médias. La responsabilité de votre serviteur que je suis, c’est justement d’être à votre écoute. Parceque, conscient qu’il y a pas de démocratie sans journalistes. Il n’y a pas de démocratie sans liberté de la presse. Et parce que le Chef de l’État et nous avec lui, ses membres du Gouvernement, avons à cœur de donner à notre démocratie un contenu réel, non pas une abstraction, non pas une supercherie, mais véritablement une démocratie qui a toute sa place dans le concert des démocraties mondiales. Et parceque le Chef de l’État l’a voulu ainsi, je peux vous dire que ma responsabilité, ma vocation et ma raison d’être dans ce ministère, c’est de cheminer avec vous, c’est d’être un partenaire des professionnels des médias. C’est pour cela que vous trouverez toujours auprès de moi, toute l’écoute et toute la disponibilité nécessaire à la recherche, de concert avec vous, des solutions aux problèmes auxquels vous êtes confrontés. Et comme vous le savez je suis parfaitement conscient de tous les problèmes auxquels nos professionnels des médias sont confrontés. Et comme vous le savez, à divers occasions, je vous ai acceuilli dans ce ministère, à divers occasions, nous avons eu à évoquer l’ensemble de ces problématiques et nous avons mis en place des structures d’échanges, de concertation, entre les professionnels des médias et la ministère de la Communication, qui a vocation justement à apporter des solutions aux problèmes qui concerne la presse nationale. Et donc, je peux vous dire que nous avons toujours été de bonne foi et nous continuerons à être de bonne foi. Bien évidemment le ministère de communication fait sa part, assume sa part de responsabilité. C’est aussi vrai que nous n’avons toujours pas avec nous toutes les clés des solutions. Et vous le savez également qu’une partie des solutions que nous avons pu envisager ensemble, et que nous appelons de tout nos vœux, n’est pas tributaire nécessairement du Ministère de la Communication. Ces solutions sont parfois tributaires d’un contexte, d’un environnement que vous connaissez. Et je suis certain que parceque vous avez l’écoute du Gouvernement, parceque vous avez la considération du Chef de l’État, lorsque cet environnement va s’améliorer, se bonifier, s’amender, nous aurons alors créé des conditions pour que nous puissions avoir et apporter des solutions aux problèmes auxquels vous êtes confrontés, au premier rang desquels la précarité dans laquelle vous exercez votre métier. Je suis certain que, quand toutes ces conditions seront réunies, nous aurons les meilleures solutions possibles à vos problèmes. Sachez que le ministre de la communication que je suis, comme vous le savez, je suis très heureux depuis 3 ou 4 années que je suis avec vous. En tout cas le ministre de la communication que je suis, a à cœur de vous aider à améliorer vos conditions de travail et à améliorer vos conditions de vie. Aussi longtemps que je serai là, sachez que je suis ouvert, je suis disponible et les portes de ce ministère vous sont ouvertes. Sachez que vous n’avez pas besoin d’aller ici et là, vous avez simplement besoin de frapper à la porte, à la porte du ministère et la porte vous sera ouverte. Voilà chers amis journalistes, Monsieur le Président Mboke, voilà ce que je voulais ajouter à cette petite allocution que je viens de prononcer, pour vous dire avec le cœur que je suis de tout cœur avec vous. Et que vous pouvez toujours compter sur votre Ministre de la communication ».

Samuel Bondjock

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