Le décret signé par le Président de la République, Paul Biya, relatif à la signature de la convention opérée le 06 mai 2022 à Yaoundé, sont les actes qui octroient les pleins pouvoirs à l’entreprise chinoise SINOSTEEL, d’engager l’exploitation de fer de Lolabé.
Étalé sur une cinquantaine d’années, au regard du contrat, le projet d’exploitation du fer de Lolabé, qui prend corps à Campo, dans le département de l’Océan, région du Sud Cameroun, est la résultante de plusieurs décennies d’intenses discutions avec d’une part les autorités de la République et les populations de Campo d’autre part. Car celles-ci sont les principales bénéficiaires de ce projet industriel.
S’il est avéré que les responsables de la compagnie SINOSTEEL- CAM SA ont procédé à des rencontres préalables de « be to be » avec les populations riveraines de campo, c’est également suite à l’impact direct de ce projet sur l’amélioration des conditions et du cadre de vie que cette initiative trouve aujourd’hui son accompagnement.
De manière concrète, il s’agit pour la compagnie chinoise de mettre sur pied un plan social stable, dédié au développement de la localité, non pas seulement au bénéfice direct des populations, mais aussi des infrastructures sociales et urbaines.
Autrement dit, l’acteur majeur de l’extraction des minerais de Lolabé, envisage soulager la population en infrastructures sanitaires, routières et énergétique, tout en facilitant leurs accès aux services sociaux de base.
Estimé à plus de 632 millions de tonnes de minerais à exploiter, le projet minier et infrastructurel intégrées de Lolabé vise à extraire 10 millions de tonnes de minerais par an, soit 4 millions de tonnes en haute teneur.
A ce jour, elle évalue à six milliards de FCFA, les dépenses faites dans la prospection et les recherches depuis 2008. Et elle envisage investir d’avantage, soit plus de 500 milliards de FCFA, dans la création d’emplois et des infrastructures socioculturelles, des transports, des technologie ; et par ailleurs, dans la préservation de l’environnement.
Même s’il faut reconnaître que de lourds soupçons de dupes au sein de l’opinion publique Camerounaise, pèsent sur ce contrat de Sinosteel, qui prend effet à 60 kilomètres de Kribi, le projet a définitivement pris corps avec déjà la présence des plaques signalétiques dans la chefferie de Lolabé, ainsi que dans la forêt du Mont Mamelle.
Depuis l’implémentation effective de ce projet industriel d’envergure, un espoir transparaît néanmoins sur le visage des populations de Campo.
La rédaction
Laisser un commentaire