Cameroun – Plan triennal spécial Jeunes : Le Minjec évalue les projets à financer


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  • 26 mars 2021
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Ladite réunion s’est tenue en visioconférence et en présentiel le 26 mars 2021 à Yaoundé, autour du ministre de la jeunesse et de l’éducation civique, Mounouna Foutsou.


Depuis le lancement du Plan triennal spécial jeunes au Cameroun, sur très hautes instructions du Président Paul Biya, plusieurs cuvées de jeunes ont déjà eu à bénéficier du financement de leurs plans d’affaires. Certains d’entre eux ont réussi à installer et à développer de véritables unités de production, tandis que d’autres ont disparu dans la nature, sans suite.
Il était donc question, pour le ministre Mounouna Foutsou, de concert avec ses proches collaborateurs, ses délégués régionaux et ses chefs d’antennes du (Fonij), de procéder à l’évaluation du niveau d’avancement des activités de réappropriation des plans d’affaires et des sessions complémentaires du réarmement moral, civique et entrepreneurial (Reamorce) des jeunes bénéficiaires des cuvées 2020 et 2021, en cours de financement dans le cadre du Plan triennal spécial jeunes, conformément aux prescriptions de la lettre circulaire N°008-2021/LC/MINJEC/CAB du 11 mars 2021.


La procédure


Sachant bien que, ce Plan triennal spécial jeunes, mis en place par le gouvernement de la République, vise à terme l’insertion socioprofessionnelle d’au moins un million cinq cent mille jeunes, dans environ cinq cent mille projets à financer, le ministère de la jeunesse et de l’éducation civique, qui est la cheville ouvrière de ce programme, se doit d’accompagner, d’orienter et d’encadrer le jeune, dans toutes les étapes de ce processus. De son inscription à l’observatoire national de la jeunesse (Onj), ou dans un centre multifonctionnel de promotion des jeunes (Cmpj) de son arrondissement ou de son département, jusqu’à l’obtention du financement de son plan d’affaire. En passant par une formation en réarmement moral, civique et entrepreneurial, avant l’élaboration et le dépôt de son plan d’affaires au Cmpj de son lieu de résidence. Après une présélection régionale de ces projets, les dossiers sont transmis dans les services centraux du Minjec à Yaoundé, pour validation définitive, suivie de l’ouverture des comptes bancaires à ces jeunes retenus, pour le virement des fonds y relatifs. Il est également prévu dans le cadre de ce programme, un accompagnement technique de ces jeunes, après leurs financements.
Dans la région de l’Extrême-Nord par exemple, 466 jeunes ont été mobilisés, pour 210 plans d’affaires, répartis dans 13 villages pionniers et dans 121 Clusters. Dans la région du Centre, sur 770 jeunes appelés, 606 ont été reçus et 518 ont été Réamorcés (réarmés moralement). La région du Littoral annonce un taux de 96,13% dans la mise en œuvre de ce programme.


L’innovation


Ayants constaté les insuffisances fonctionnelles, les faiblesses et les disparités manifestes, entre les projets financés et les priorités socioéconomiques locales, Mounouna Foutsou, a donc sollicité l’appui des experts nationaux, pour redimensionner et réajuster ces plans d’affaires maturés des jeunes, depuis la base, dans les Cmpj. Ces experts se sont déployés dans les dix régions du pays, pour assurer des formations aux responsables locaux du Minjec et des Cmpj, qui sont en réalité les encadreurs de ses jeunes sur le terrain. Une démarche fortement saluée par le Directeur de la promotion économique des jeunes au Minjec, Abdoul-Karim Nassourou : « cette batterie de précaution permettra d’améliorer substantiellement le niveau de production et de contribution des jeunes au Pib, avec au finish, une satisfaction des besoins de consommation de masse, conformément aux objectifs fondamentaux de ce programme. Par exemple, au cours du dernier trimestre 2020, 4 986 jeunes ont été formés à cet effet ».


Diagnostic


Passant la parole à tous ses délégués régionaux pour les statistiques et les observations quant au niveau d’avancement des activités de réappropriation des plans d’affaires et des sessions complémentaires du réarmement moral, civique et entrepreneurial (Reamorce) dans leur localités respectives, le constat est presque le même. Selon le délégué régional du Minjec de l’Extrême-Nord : « les jeunes ont un sérieux problème au niveau du montage des plans d’affaires, en plus de cela, il y a beaucoup de confusion sur les listes des bénéficiaires, avec des problèmes d’identification, de localisation et donc de suivi de ces jeunes après leurs financements. Ce qui rend difficile l’élaboration des statistiques fiables. Mais, avec ces formations, nous pensons résoudre véritablement ce genre de problèmes à l’avenir ».
En conclusion de ces échanges, Mounouna Foutsou rappellera à ses collaborateurs que : « dans le cadre de ces programmes du Minjec, il ne s’agit pas pour les jeunes de venir tout simplement demander des financements, mais, il faut le faire avec un plan d’affaire bien maturé, sur une activité bien définie. Car le ministère est là pour accompagner la jeunesse au quotidien, la booster moralement afin qu’elle réussisse dans ses activités. Et ceci passe par des formations et des capacitations, pour l’acquisition des techniques entrepreneuriales de plus en plus modernes et compétitives ».
Samuel Bondjock

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