La signature des nouveaux documents conventionnels du programme national de formation aux métiers de la ville (Pnfmv), a eu lieu le 19 avril 2022 à Yaoundé, sous la présidence de madame le ministre de l’habitat et du développement urbain (Minhdu), Célestine Ketcha Courtès, par ailleurs, présidente dudit comité de pilotage (Copil).
Avec pour objectif de renforcer sa politique d’accompagnement des collectivités territoriales décentralisées (Ctd), dans un contexte marqué par l’accélération de la décentralisation au Cameroun, les reformes structurelles du Pnfmv, devenait plus que jamais un impératif catégorique. Car, crée en 2015, ce programme qui a pour mission principale de faciliter l’appropriation de l’exercice des compétences transférées par l’Etat aux Ctd, avec pour objectif de délivrer des services de qualité aux populations locales, s’est doté d’un comité de pilotage, qui, lors de sa 5ème session ordinaire de 2020, avait mis sur pied une task-force, par décision N°0004-2021/CVUC-UCCC/PN/SE/PNFMV du 16 février 2021, sous l’impulsion du président national des Communes et villes unies du Cameroun (Cvuc), ayant débouchée sur des recommandations portant notamment sur l’élaboration des nouveaux documents de restructuration dudit programme, parmi lesquels, un projet de cadre de partenariat pour la mise en place d’un Pnfmv entièrement rénové ; un projet de convention d’objectifs et des moyens complétant le cadre de partenariat ; un projet d’annexe aux conventions ; un projet de règlement intérieur ; un projet de nomenclature des postes ; un projet d’organigramme ; et un projet de grille salariale du personnel.
Un comité de pilotage (Copil) assez dense, constitué entre autre, d’un vice-président, qui est dans le cas d’espèce, le ministre de la décentralisation et du développement local, Georges Elanga Obam ; du directeur général du Feicom, Phillipe Camille Akoa ; du président national des Cvuc, Augustin Tamba ; du coordonnateur du Pnfmv, Emmanuel Bomba ; du directeur général de la Nasla (National School of local administration), Tanyitiku ; et des représentants du Minhdu ; pour ne citer que ceux-là. Tous, des acteurs majeurs de l’implémentation de la décentralisation au Cameroun.
Il s’agit en effet, d’une signature des nouveaux documents qui interviennent au moment où le Cameroun a lancé sa nouvelle stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30), avec des ambitions précis, claires et réalisables. Ainsi, le Pnfmv devait donc irréversiblement s’arrimer à cette vision liée aux évolutions du contexte local, avec des changements multiples que doivent opérer les territoires. Selon madame le ministre, par ailleurs présidente du Copil, ces nouveaux documents organisationnels, doteront le Pnfmv, d’un dispositif institutionnel cohérent et adapté, permettant à la fois, de mieux fixer ses missions par rapport aux évolutions des Ctd et de mieux évaluer ses performances.
D’où la montée en puissance de ce programme réformé, au service du développement harmonisé des territoires, et ceci, conformément aux objectifs fixés par le Président de la République, Paul Biya, qui attend à termes, des résultats venant de ces Ctd.
Voici les précisions de Célestine Ketcha Courtès, au sortir de cette cérémonie officielle : « il faut savoir que la décentralisation au Cameroun est parachevée par la volonté du Président de la République. Et le développement national partira désormais des territoires. Et pour cela, le Pnfmv est là pour accompagner au quotidien les Ctd. Il était donc question pour nous, dans le cadre de cette task-force, d’impulser du sang neuf à ce programme, à travers des nous documents structurels et organisationnels, conformément aux objectifs de la SND30. Je suis très heureuse d’avoir encadré cette réforme, aux côtés du ministre, de la décentralisation et du développement local, qui a énormément contribué à l’enrichissement, à la relecture, ayant conduit à la signature de ce jour ».
Samuel Bondjock
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