De concert avec la communauté internationale, le Cameroun, via le ministère de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable, a célébré le 16 septembre 2021 à Douala, la 34ème édition de la Journée internationale de la préservation de la couche d’ozone, sous le thème : « Protocole de Montréal : Pour que nous, nos aliments et nos vaccins restions au frais ». Avec remise des équipements de froid et climatisation de plus de 100 millions de FCFA.
Adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU, le 16 septembre 1994, la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone offre l’occasion de sensibiliser les uns et les autres, sur les activités liées à la destruction de la couche d’ozone, d’une part, en les encourageant par ailleurs sur la mise en œuvre des bonnes pratiques qui visent à protéger cette couche atmosphérique, qui nous protège les êtres vivant contre les rayons du soleil.
En effet, cette fine pellicule, appelée couche d’ozone, que l’on retrouve dans l’atmosphère, protège la planète toute entière, contre les rayons ultraviolets nocifs émis par le soleil, à la fois sur les êtres vivants et sur les écosystèmes. Celle-ci est régulièrement exposée aux multiples dangers causés par les différentes activités des hommes visant à la dégrader et à l’appauvrir. Selon les précisions des experts, il existe en principe deux types d’appauvrissement de la couche d’ozone. Le premier type est global, et il désigne un appauvrissement lent et régulier de l’ozone stratosphérique qui est de l’ordre de 4% de dégradation par décennie. Et ceci se produit depuis les années 1970. Le second type quant à lui est une perte très importante de l’ozone au niveau des pôles. Ce phénomène communément appelé «trou d’ozone», est par contre saisonnier.
Il est toutefois important de souligner que ces différentes activités humaines qui nuisent à la couche d’ozone, sont également responsables des changements climatiques, avec les modifications substantielles sur le rythme des saisons à travers le monde. La pratique des feux de brousse, l’utilisation abusive des engrais, des pesticides et de bien d’autres produits chimiques, sont entre autres des facteurs aggravants. Pour le ministre camerounais de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable, Hele Pierre, il est plus que jamais question au cours de cette journée, d’amener les populations et les communautés nationales, à changer de paradigme, en intégrant les pratiques et activités saines, qui sont de nature à préserver la couche d’ozone, car cette couche d’ozone est fortement tributaire de la vie sur la terre.
A l’occasion de ce passage à Douala, le ministre a procédé à la remise d’un ensemble d’équipements de froid et climatisation à certaines institutions de formation, aux industriels du secteur, ainsi qu’aux services spécialisés de la douane camerounaise, dans le cadre de la lutte contre les substances chimiques responsables de l’appauvrissement de la couche d’ozone. Ces équipements d’une valeur de plus de cent millions de francs CFA, sont constitués entre autres, des identifiants de réfrigérants, des stations de charges électroniques portables à double tension avec électrovanne, des systèmes de récupération de réfrigérants, des machines des systèmes de récupération, recyclage et rechargement, entièrement automatiques.
Et dans cet engagement de préserver la santé humaine, le Cameroun a déjà délivré plus de 5500 visas techniques, pour le contrôle de qualité de ces substances nocives à la couche d’ozone.
Pour mémoire, le Cameroun est signataire du Protocole de Montréal depuis 1989. Et le 24 août 2021, le pays a ratifié l’amendement de Kigali eu Rwanda, qui est considéré en réalité comme le dernier amendement au Protocole de Montréal. Cet instrument vise à réduire progressivement le recours aux hydrofluorocarbures (HFCs). Un groupe de composés gazeux extrêmement toxique, jusqu’au point d’être classé parmi les gaz à effet de serre, les plus dangereux et dévastateurs pour le climat.
Samuel Bondjock
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