L’Atelier de mobilisation des communautés dans la préparation et la réponse aux pandémies, organisé par l’Ong FIS Cameroon, s’est ouvert le 12 septembre 2024 au Centre Jean XXIII de Mvolyé à Yaoundé, autour d’une soixantaine de participants, parmis lesquels les organisations de la société civile, des institutionnels, des partenaires techniques et financiers, entre autres.
Dans un contexte mondial marqué par la récurrence des crises sanitaires, notamment la Covid-19, le choléra, la rougeole, la fièvre jaune, et tout récemment la variole du singe (Mpox), le système de santé publique doit pouvoir réinventer des formules de riposte les plus innovantes.
Et parmis ces mécanismes de ripostes, l’Ong FIS Cameroon mise sur la mobilisation des communautés. C’est d’ailleurs l’objet de l’Atelier organisé par l’Ong FIS Cameroon, du 12 au 13 septembre 2024 au Centre Jean XXIII de Mvolyé à Yaoundé, autour du thème « Mobilisation dre communautés dans la préparation et la réponse aux pandémies », avec la participation de toutes les parties prenantes, aussi bien institutionnelles que de la société civile, venant des quatre coins du triangle national.
L’objectif ici étant de renforcer les capacités des communautés ; d’améliorer l’accès aux informations, outils, ressources et opportunités afin de garantir l’engagement significatif des communautés et la société civile dans le processus et mécanisme au niveau national liés à la préparation et à la réponse aux pandémies.
Pour plus d’éclairage, le Directeur exécutif de l’Ong FIS Cameroon, Bertrand Kampoer, précise d’ailleurs que : « La recrudescence du Mpox après la COVID 19 nous interpelle à mieux nous engager en temps que représentants des organisations de la société civile, dans tous les mécanismes nationaux de préparation aux réponses aux épidémies et aux pandémies actuelles ou futures et aux pandémies actuelles ou futures. Les communautés doivent être bien préparées et pour être bien préparées, il faut qu’elles aient accès à l’information sur les mécanismes qui sont mis en place au niveau national, qui appellent à leur contribution. Car les populations sont les principaux experts de leur propre santé. Alors elles ont une avance pour participer à la surveillance des épidémies. Là où elles sont, elles peuvent rapidement identifier une nouvelle épidémie, ou bien une nouvelle pandémie et leur participation dans les instances de prise des décisions peut permettre d’apporter cette voix communautaire qui va permettre de mieux harmoniser les politiques et les directives nationales. Donc aujourd’hui nous préparons les communautés, nous préparons les sociétés civiles, nous préparons les communautés affectées, nous préparons les populations du dernier kilomètre, à être prêtes pour s’engager et d’avantage s’engager dans toutes les instances nationales qui discutent de la préparation à la réponse aux épidémies et aux pandémies. Il s’agit ici de l’ensemble des communautés, sans exeption, les femmes, les jeunes, les adolescents, les personnes handicapées, les populations affectées, des déplacés internes, bref toutes les couches sociales doivent être mobilisées et sensibilisées pour une meilleure prévention des épidémies et des pandémies ».
Samuel Bondjock
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