Cameroun – Renforcement des capacités des personnels :Mounouna Foutsou lance un atelier à Mutengene.


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  • 21 juillet 2022


Le ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, Mounouna Foutsou, a ouvert ce 20 juillet 2022, un atelier de renforcement des capacités opérationnelles des personnels des services centraux, déconcentrés, structures rattachées et sous tutelle de son département ministériel, dans la salle Platon du Centre d’instruction et d’application de la police (CIAP) de Mutengene, dans la région du Sud-ouest.


En débutant cette journée de travail par une séance matinale de sport, suivie d’une cérémonie de levée des couleurs à la cour d’honneur du Ciap de Mutengene, sous l’encadrement du Commandant dudit Centre, le commissaire divisionnaire Dr Nith Pierre et de plusieurs instructeurs de la police camerounaise, le ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique (Minjec), Mounouna Foutsou, à travers le déploiement de son inspecteur général des programmes méthodes d’enseignement et de formations, Marc Armand Sandjock, a voulu donner une leçon de réarmement moral à son personnel, sur les bases du loyalisme et du dévouement, des valeurs enseignées aux différents contingents des forces de sécurité.


En présence des autorités administratives locales, le Gouverneur de la région du Sud-Ouest, Bernard Okalia Bilaï, le Préfet du Fako, le Maire de la commune de Tiko, Peter Mesogo III, le commandant du Ciap, Commissaire divisionnaire Dr Nith Pierre, et de plusieurs autres responsables, Mounouna Foutsou a salué solennellement toutes les dispositions logistiques et sécuritaires prises pour la bonne réussite de cet atelier hautement stratégique et symbolique. Car, pour Mounouna Foutsou : « il est question de mettre en œuvre avec efficacité, loyalisme et dévouement, comme dans nos forces de défense et de sécurité, les outils opérationnels et les moyens innovants, pour la réalisation des missions dévolues au ministère de la Jeunesse et de l’éducation civique, malgré le contexte sanitaire marqué par la pandémie du Coronavirus, ainsi que la crise sécuritaire qui sévit dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. Dès lors, ces indicateurs justifient l’urgence d’une action plus efficace, suite au constat mettant en lumière des défaillances techniques et opérationnelles de l’implémentation des activités sur le terrain. Nous devons donc redoubler d’efforts pour des résultats encore plus probants ».


Suivant les précisions du secrétaire général du Minjec, Benga Zachée Robert Théophile : « La nécessité de renforcer les capacités des personnels du Minjec s’est posée avec acuité, au regard de la diversité des activités à mener sur le terrain ». En ratissant large, c’est environ 400 participants, venant des services centraux, déconcentrés, structures rattachées et organismes sous tutelle du Minjec, qui ont bénéficié de cette formation de haut niveau, qui vise à faire face aux contraintes éventuelles rencontrées sur le terrain.
Et dans cette dynamique, une plénière, placée sous le thème : « Le nouveau cadre de performance stratégique du Minjec : enjeux et perspectives », modérée par madame le conseiller technique, Rekia Ngeh Epse Mbeume, a été conduite par Alphonse Tankeng, qui est le chef de la division des études et projets au Minjec. Et à la suite, une seconde présentation portant sur : « Appropriation du programme 144 : Education civique et volontariat », a été animée par le chef service de l’éducation civique en milieu universitaire et professionnel au Minjec et responsable du programme, Arsène Abe. Des échanges qui s’en sont suivis ont permis aux Directeur général adjoint du service civique national de participation au développement, d’insister sur les missions de l’institution dont il a la charge, notamment en ce qui concerne la lutte contre les actes d’incivisme, en vue d’une meilleure participation citoyenne des jeunes camerounais.


L’une des préoccupations posées dans cette atelier, réside sur la nécessité de mettre à disposition beaucoup plus de personnels cadres au niveau des services déconcentrés et des démembrements locaux du Minjec, pour une meilleure implémentation des missions d’éducation civique, sur la base des indicateurs de mesures, de sensibilisation et des outils d’évaluation innovants.
En réponse à cette sollicitation, Mounouna Foutsou, préconise l’encadrement de proximité, avec l’appui des médiateurs communautaires qui sont opérationnels.


Samuel Bondjock

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