À l’issue du conseil d’administration de la société immobilière du Cameroun tenu le 18 septembre 2023 à Yaoundé, madame la Présidente dudit Conseil, Célestine Ketcha Courtès, fait le point sur la situation de l’entreprise.
« Je voudrai avant toute chose remercier l’État du Cameroun, remercier le ministre des finances, Louis Paul Motaze, qui à travers la subvention d’équilibre permet à la société immobilière du Cameroun (SIC), cette année encore, de ne pas occasionner de pertes financières. En effet les chiffres d’affaires, les ressources propres de la SIC, ayant baissés, nous avons eu le bonheur d’avoir une subvention d’équilibre, et les ressources d’une convention avec la CBC sur les dettes de l’État face à la SIC, qui vont permettre cette année de dégager un bénéfice précaire. Ce qu va fournir des ressources nécessaires à la SIC, pour que 2024 soit une année qui va renouer avec la vision du Chef de l’État, Son Excellence Paul Biya, sur un marché qui présente un Gap de 2,5 millions d’unités. Afin de produire effectivement des centaines, voir des milliers de logements en 2024. Nous voulons nous inspirer de ce que nous avons vu lors de nos visite de travail en Egypte et au Maroc. Ces pays qui présentent une production de 10 000 logements par an. Donc nous avons pris l’engagement d’accompagner la SIC pour 2024, selon la vision du Chef de l’État à produire effectivement des centaines, des milliers de logements. Ceci avec cette subvention d’équilibre du Ministre des finances, qui fera que l’année 2024 soit effectivement une année de grande production de logements. Demain jeudi, le 19 septembre 2023, nous allons poursuivre nos travaux ; et nous avons pour la circonstance convoqué la session de l’Assemblée générale pour l’analyse des comptes. Il s’agira de la prise en compte des observations devenues reccurantes, et des réserves du commissaire aux comptes. Avant l’assemblée générale, nous avons pris l’engagement d’accompagner la direction générale de la sic, afin de lever certaines de ces observations et réservés, à très court terme, mais également pour nous fournir un plan d’action sur un an, afin d’arriver à terme à lever toutes ces observations, qui amènent le commissaire aux comptes à faire des réserves de manière récurrente sur les états financiers de synthèse ».
Francis Dourdjao
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