En direct ce 19 juin 2023, de la réunion ministérielle sur le traitement des nids de poules sur les voiries principales de la ville de Yaoundé, entre madame le ministre de l’habitat et du développement urbain, Célestine Ketcha Courtès, le Maire de la ville de Yaoundé et les 7 maires des communes d’arrondissement de la ville de Yaoundé.
En effet, une étude menée par les services techniques du ministère de l’habitat et du développement urbain, de concert avec la communauté urbaine de Yaoundé et les 7 maires de la ville de Yaoundé, sur les voiries principales et prioritaires des différents quartiers, a budgétisé l’ensemble de ces travaux de traitement des nids de poules à 13,5 milliards de FCFA. Mais, malheureusement, les ressources disponibles à cet effet, pour l’exercice 2023, sont uniquement de 1 milliard de FCFA.
D’où l’urgence et même l’impératif catégorique de mettre en cohérence les actions du Maire de la ville de Yaoundé, avec celles des autres Maires d’arrondissements, pour un meilleur adressage de ces questions qui plombent énormément la mobilité urbaine dans la cité capitale politique camerounaise. Pourquoi ne pas penser à la mise en place d’une espèce de caisse unique, approvisionnée par toutes les Mairies de Yaoundé et par le Minhdu, pour gérer efficacement ces problèmes dans l’urgence.
Après cette importante rencontre hautement stratégique, madame le ministre organise, avec ces Maires présents, un tour de ville sur certains tronçons témoins, afin de toucher du doigt la gravité de cette situation. Avec un arrêt majeur sur l’état de dégradation très avancé du carrefour Étoudi, situé à quelques encablures du Palais de l’unité.
Selon Célestine Ketcha Courtès : » partant de l’État des lieux, il faut reconnaître que les voiries urbaines des villes de Douala et Yaoundé sont fortement dégradée. Dégradations du fait que Yaoundé et Douala sont des villes de transit des gros camions, des marchandises et des personnes, des ports de Douala et de Kribi, vers les pays de la sous-région Afrique centrale. Mais heureusement, le Président Paul Biya nous a prescrit la construction des voies de contournement. Le Cameroun étant un Etat unitaire décentralisé, les Maires sont alors des Jokers du chef de l’État, dans la mise en œuvre de cette politique de développement du pays à partir des territoires. Il était donc question pour nous de les mobiliser, dans une approche participative, pour identifier ensemble, prioriser et chercher des ressources, pour adresser véritablement cette problématique. Au terme de ces études approfondies, il nous revient que la seule ville de Yaoundé a un besoin financier de 13,5 milliards de FCFA, pour le traitement des nids de poules sur certains tronçons prioritaires et urgents. Actuellement, après une bataille acharnée, nous avons déjà réussi à mobiliser 1 milliard de FCFA. Néanmoins, l’enveloppe étant assez faible, il était important pour nous, de revoir ensemble avec les Maires de Yaoundé, les priorités et les urgences sur lesquelles on peut commencer lesdits travaux, avec cette allocation, pour une meilleure efficacité sur le terrain ».
Samuel Bondjock