C’est l’essentiel à retenir de l’engagement de l’Agence Française de Développement (AFD), durant cet atelier de deux jours organiser par le projet ARIACOV, tenu à Yaoundé du 10 au 11 octobre 2022, et dédié à la restitution des travaux liés à l’impact de la Covid-19 en Afrique.
Il s’agit d’une séance de travail qui porte sur la restitution de l’impact de la Covid-19 en Afrique, c’était également le cadre pour les responsables de l’agence Française de Développement, branche de l’équipe France, de faire le bilan des efforts consentis en Afrique durant la période Covid.
Ainsi, autour des professionnels de la santé et autres experts en anthropologie et biologistes, la séance de restitution des travaux du projet ARIACOV, dont les études ont été menées principalement au Cameroun, en RDC et en Guinée, pour l’Afrique centrale ; et au Sénégal, Bénin et Ghana, pour l’Afrique de l’ouest ; a permis de comprendre non pas seulement le niveau de résilience opéré par les pays Africains, mais aussi de déduire les efforts fournis par l’Agence Française de Développement (AFD), afin d’atténuer les effets de la pandémie.
Construit sur trois axes majeurs depuis 2020, la lutte engagée par l’AFD repose sur le concept, « Santé en Commun », et dont le but visé est de venir en appui aux pays du Sud, au regard de la précarité des soins de santé et la qualité des plateaux techniques peu sécurisant, face à la fatidique épreuve de la pandémie.
Sur cette base, l’Agence française de développement (AFD), via son concept « santé en commun » a octroyé 150 millions d’euros de prêts et plus de 71% des subventions aux pays Africains et d’Asie du Sud-est. Elle a aussi engagé 63 nouveaux financements dans 33 pays en développements pour une riposte efficiente.
L’initiative « santé en commun », dont les objectifs principaux sont de renforcer les capacités de diagnostics, de surveillance épidémiologique des pays, de sécuriser le parcours de soins, du dépistage au traitement et par ailleurs, d’accompagner les structures de soins et les patients pour une réponses d’urgence, à réhabiliter les infrastructures et à recruter les ressources humaines pour un soutien direct aux États, à travers les opérateurs de la société civile. À son actif aussi, elle a facilité la mise en place des mesures de protection sociale pour appuyer les faciliter de transfert monétaire pour accompagner et soutenir les mesures de confinement.
Face aux nouvelles problématiques liées à la pandémie telles que la vaccination, le concept « santé en commun » met à disposition 37,8 millions d’euros de subventions et 576 millions d’euros de prêt, par le canal de l’agence Française de Développement, pour prévenir des éventuels changements.
Par ces actions, il s’agit d’anticiper sur les risques de nouveaux variants et d’identifier les besoins sur une approches à long terme permettant de renforcer le système de santé et de protection sociale dans les différents pays du Sud.
Pour le cas du Cameroun, elle a doté le ministère de la santé publique de 8 millions d’euros pour la riposte contre la pandémie à Cororavirus, qui pour Bernard Tarverne, anthropologue en service à l’IRD : « la pandémie a permis de partager les différents points de vue et comprendre le mécanisme d’évolution de cette dernière ».
A tout dire, c’est 1,8 milliards d’euros engagés pour la riposte contre la covid-19 ; et 1,2 milliards d’euros complémentaires pour la protection sociale et l’atténuation des effets de la crise par l’AFD chez 27 millions de personnes, afin de permettre un meilleur accès aux finances et aux soins de santé.
Gervais Fredy MEMANA
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