COP 15 sur la Biodiversité :
La délégation camerounaise prépare sa participation.


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  • 24 novembre 2022


Prévue du 7 au 19 décembre 2022 à Montréal au Canada, la délégation camerounaise, sous la houlette du ministre de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable, Hele Pierre, prépare déjà sa contribution pour la COP 15 de la convention des Nations-Unies sur la diversité biologique.


C’est au cours d’un atelier de consultation des acteurs et des parties prenantes de la biodiversité, organisé le 22 novembre 2022 à Mbankomo dans le département de la Mefou et Akono, que le ministère de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable (Minspded), procède aux consultations en vue de la préparation de la position de la délégation camerounaise à la COP 15, et de l’identification des points d’engagements volontaires du secteur privé.
Et parmi ces contributeurs, figure l’organisation internationale de conservation de la biodiversité, WWF, qui œuvre dans ce domaine au Cameroun depuis plus de trois décennies, à travers notamment le pilotage des projets sur le terrain, avec entre autres la création et la gestion durable des parcs nationaux, en étroite collaboration avec les administrations sectorielles, telles que le ministère en charge des forêts et de la faune et aussi celui de l’environnement. Le respect de la mise en œuvre au niveau du Cameroun, des conventions internationales en lien avec la gestion durable des forêts et de la biodiversité, en relation avec les différents points focaux installés au ministère de l’environnement notamment.
En effet, c’est depuis 5 ans déjà que WWF est engagé aux côtés du Cameroun dans la préparation de la COP 15, avec plusieurs projets et initiatives qui ont été menés sur le terrain, avec une approche beaucoup plus politiste et stratégique. Par exemple, dans le cadre du projet Biodev 20-30, WWF s’est engagé à mettre à la disposition du gouvernement du Cameroun, des informations scientifiques et des données techniques, sur les enjeux en termes d’impact des secteurs économiques sur la biodiversité, afin de les outiller à avoir une position beaucoup plus fiable et convaincante, qui ne sera plus considérée comme de simples déclarations. Biodev a déjà réalisé des études dans ce domaine au Cameroun. Et cette étude a relevé que les 4 secteurs qui impactent fortement la biodiversité au Cameroun sont, l’exploitation forestière, l’exploitation minière, l’agro-industrie et l’infrastructure.
Selon le point focal biodiversité au Minepded, Josephine Eloundou : « la vision du Cameroun est d’internationaliser ce nouveau cadre en élaborant, ou en révisant les stratégies, ainsi que le plan d’action national sur la biodiversité. A cet effet, il va donc falloir que les pays puissent avoir des moyens appropriés pour mettre effectivement en œuvre ces orientations stratégiques. Et ceci nécessite des ressources importantes. Nous défendons notamment pour ce qui est des pays africains, le renforcement des capacités, ainsi que le transfert des technologies, pour pouvoir mettre en œuvre ces objectifs et ces indicateurs communs. Par exemple aujourd’hui, on parle aujourd’hui de la planification spatiale. Et pourtant tous les pays n’ont pas accès aux données satellitaires. Il est donc important que tout cela soit examiné, pour permettre à tous nos pays en voies de développement, de pouvoir mettre en œuvre toutes ces exigences définies au niveau mondial ».
Samuel Bondjock

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