Le Ministre camerounais de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable, Hele Pierre, conduit une importante délégation à la 16e Conférence des Parties à la Convention des Nations-Unies sur la Lutte contre la Désertification et la sécheresse (CNULD), qui s’est ouverte le lundi 2 Décembre 2014, à Riyad en Arabie Saoudite.
Le plus grand rassemblement mondial en faveur des terres, se tient en effet du 2 au 13 Décembre 2024, sous le slogan : « Notre terre. Notre avenir » ; en anglais : (Our Land. Our future).
Ainsi, les 197 parties à la CNULD, à savoir les 196 pays et l’Union Européenne, vont tenter de s’accorder pour passer à la vitesse supérieure, tout en commémorant le 30e anniversaire de ladite Convention.
L’enjeu de cette COP 16 est de relever les ambitions mondiales et d’accélérer l’action en faveur de la résilience, face aux problématiques de la terre et de la sécheresse, grâce à une approche qui donne la priorité aux peuples. Il faudrait également accroître les investissements et les actions de restauration des terres, et renforcer la résilience à la sécheresse entre autres.
Après la cérémonie d’ouverture qui a eu lieu dans la matinée de lundi 2 Décembre 2025, une série de réunions se tiennent et se poursuivent depuis le mardi 3 Décembre 2024.
Il faut tout de même rappeler que le Ministre camerounais de l’Environnement a pris la parole le mardi 3 Décembre, lors de la Réunion ministérielle sur le financement de la lutte contre la désertification. Occasion cruciale au cours de laquelle l’expérience du Cameroun et sa position sur la problématique du financement ont été clairement présentée.
Le Ministre Hele Pierre a déclaré dans son allocution de circonstance que : » Face à ces défis liés au déficit de financement et à la faiblesse des investissements en faveur de la restauration des terres dégradées ; et de la lutte contre la désertification ; le Cameroun pense qu’un ensemble de mesures peuvent être mise en œuvre. Un instrument juridiquement contraignant est absolument nécessaire. Il est urgent d’accroître le financement international en faveur de la gestion durable des terres, de leur restauration et de la résilience à la sécheresse […]. Ensuite, il est nécessaire de mettre sur pied des mécanismes de financement innovants […]. Enfin, il est judicieux d’accroître la sensibilisation et le plaidoyer à travers les campagnes de sensibilisation du public et des décideurs, sur l’importance de la gestion durable des terres, afin de mobiliser un soutien financier en faveur de leurs projets ».
Samuel Bondjock, Source Celcom Minepded.
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