Après deux jours d’échanges riches et fructueux entre les différents participants de la 3ème édition du Congrès national sur l’incubation des entreprises au Cameroun, tenue à l’Hôtel Mont Febe les 18 et 19 février 2025, voici en exclusivité les recommandations qui ont été formulées par les parties en présence, réunies autour du Ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat, Achille Bassilekin III.
À l’endroit du gouvernement, il À été recommandé de poursuivre l’amélioration du processus de modernisation et de structuration de l’écosystème d’incubation au Cameroun ; de
financer les projets à fort potentiel de croissance dans les secteurs prioritaires, créateurs d’emplois et de richesse ; d’inciter les incubateurs à se spécialiser en proposant des services adaptés au développement des chaînes de valeur des écosystèmes dans lesquels ils sont basés ; de poursuivre le processus de formalisation des structures d’incubation publiques et d’agrément des structures d’incubation privées en vue de leur mise en conformité avec le décret fixant les modalités d’accomplissement de l’incubation ; de mettre en place un organe de coordination pour l’harmonisation des pratiques, mais également pour le financement des structures d’incubation relevant du secteur privé ; de renforcer les capacités les promoteurs de structures d’incubation pour les doter d’outils stratégiques de management adaptés ; de procéder au suivi-évaluation régulier des structures d’incubation en vue de veiller au respect des dispositions légales ; de centraliser les interventions publiques en matière d’appui technique et financier aux promoteurs des structures d’incubation ; de concevoir des indicateurs d’évaluation d’impact des structures d’incubation sur les inclusions économiques et sociales ; de poursuivre l’opérationnalisation du fonds de promotion des PME intégrant le volet financement des structures d’incubation aussi bien publiques que privées.
À l’endroit des partenaires au développement et aux institutions financières, il a été recommandé de mettre en place de lignes de financement au profit des structures d’incubation ; de développer davantage de programmes d’appui technique aux structures d’incubation.
Et en direction des structures d’incubation elles-mêmes, il a été demandé de renforcer les connexions entre incubateurs universitaires et grandes entreprises, mais aussi entre structures d’incubation elles-mêmes ; de continuer l’accompagner des start-ups au–delà de l’incubation ; de développer des programmes d’incubation adaptés aux besoins et aux marchés locaux, axés sur les enjeux du développement durable ; de prendre attache avec les institutions et organisations compétentes (MINMIDT, OAPI) en vue de s’assurer de la protection et de la valorisation intellectuelles des projets innovants des incubés ; de définir judicieusement son modèle économique ; et enfin de développer des réseaux de structures d’incubation.
Source Celcom Minpmeesa.
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