Cameroun – Développement des infrastructures routières : le gouvernement sollicite 6500 milliards de FCFA auprès de la BAD.


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  • 5 décembre 2022
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Le ministre des travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a reçu en audience le 5 décembre 2022 en audience, le Directeur du département des infrastructures et du développement urbain, de la banque africaine de développement (BAD), Mike Salawou, qui conduit en ce moment une mission d’identification générale des opérations dans le secteur des infrastructures de transport et du développement urbain au Cameroun.

Après avoir salué la participation de la BAD dans la mise en œuvre des projets routiers au Cameroun, le ministre des travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a reconnu que cette institution financière africaine est inéluctablement le partenaire privilégié de l’Etat du Cameroun, dans la réalisation des projets d’infrastructures routiers visant à atteindre les objectifs de développement fixés par la SND-30.

Ainsi, la mission conduite par Mike Salawou, composée notamment de Joseph N’Guessan, Chef de la Division Infrastructures des régions du Centre et du Nord auprès de la BAD ; de Pierre More Ndong, Expert en chef des transports ; de Mathurin Zanga, Expert en Chef des transports ; de Nono Aicha, Experte en investissements ; et de Claude N’Kodia, Économiste pays principal, a réitéré la volonté de la BAD, de poursuivre sa coopération avec le Cameroun, dans la mise en oeuvre de ses programmes d’investissements routiers, au regard des avancées enregistrées ces dernières années en ce qui concerne notamment la construction de certaines infrastructures routières au Cameroun.

Pour atteindre les objectifs définis dans la stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30), Le gouvernement du Cameroun sollicite de la BAD, un soutien financier de 6300 milliards de FCFA, suivant un plan d’investissement prioritaire déjà élaboré et reparti en trois plans quinquennaux.

Il est question dans l’horizon 2035, de bitumer 14 340 km de routes supplémentaires, de construire 482 km d’autoroutes et de voies express, d’aménager les voiries structurantes des principales villes ainsi que des voies de contournement de Yaoundé notamment, et de maintenir à un niveau de service acceptable sur le réseau routier existant.

À cet effet, ces financements de près de 6500 milliards de FCFA concernent précisément 72 projets de construction routière, 29 projets de réhabilitation et 27 projets de construction d’ouvrages d’art.

Pour se faire, le ministre des travaux publics a demandé de mettre mettre un accent particulier sur les zones fragiles et les zones de production agricole et minière, à l’instar des régions de l’Extrême-nord et de l’Est plus précisément. L’objectif ici étant d’accélérer la croissance économique et de faire du Cameroun un pays émergent à l’horizon 2035.

En effet, les actions à mener dans le secteur des transports doivent permettre de réaliser les objectifs ci-après : le renforcement des programmes d’entretien et de réhabilitation des infrastructures de transport tout mode confondu ; l’extension et la densification des infrastructures et des réseaux de transport terrestre, ferroviaire, fluvial, maritime et aérien ; l’amélioration de la performance des services aux usagers et la gouvernance institutionnelle du secteur ; ainsi que le renforcement des capacités des intervenants.

Selon Mike Salawou : « À l’occasion de cette audience avec monsieur le ministre des travaux publics, nous avons échangé sur les grandes priorités du gouvernement camerounais sur les infrastructures, car ces elles qui apportent le désenclavement, le développement et l’industrialisation. Nous avons également échangés sur le rôle des acteurs du secteur privé, dans le cadre des partenariats public-privé (PPP). Le problème des réformes à été au menu de nos échanges, notamment sur dans les passations de marché et dans le renforcement des capacités. Les questions de changements climatiques et leurs impacts sur les infrastructures nous ont permis, nous à la BAD, d’adapter nos solutions, afin qu’elles puissent adresser ces défis majeurs. L’autoroute Yaoundé – Douala et la voie de contournement de la ville de Yaoundé, ont fortement retenus l’attention de la BAD ».

Samuel Bondjock

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