Le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi est descendu personnellement sur l’autoroute Kribi – Lolabé, ce 3 novembre 2021, pour toucher du doigt le niveau d’achèvement des travaux rendus aujourd’hui à 96,31%.
Il était question pour le maitre d’ouvrage de passer en revue l’ensemble des contraintes liées à l’achèvement des travaux sur cette autoroute qui doit être livré le 31 décembre 2021. Il s’agissait notamment des problèmes environnementaux posés par certains riverains, qui attendent toujours des compensations, la gestion des déchets, des ordures ménagères, des liquides et des eaux, des aires de stockage des produits des hydrocarbures et autres substances polluantes, l’aménagement des fosses de vidange des véhicules et des engins, entre autres. Les préoccupations concernant les équipements d’exploitation de cette autoroute ont également été évoquées. L’installation des canopes et des équipements électromécaniques, le dispositif de péage au point kilométrique 25, des auvents de péage et des passerelles piétonnes à construire. Les finitions du bâtiment d’exploitation de l’autoroute, portes, peintures, fosses septiques, clôture, réservoir d’eau, installation des réseaux, et locaux de traitement des eaux usées, pour ne citer que celles-là.
Les travaux d’assainissement et d’aménagement le long de l’autoroute, le bétonnage des fosses triangulaires sur la Link road, le curage des fossés, des caniveaux, et canalisation des eaux pluviales, ont été portés à l’attention du ministre des travaux publics, qui a instruit sans délais, la levée de toute ces contraintes techniques, pour la livraison de ce chantier le 31 décembre 2021.
L’un des aspects positifs de ce projet, évoqué par le maitre d’ouvrage est que, les économies réalisées autour de ce chantier, notamment dans l’acquisition et l’installation des équipements, ont permis de dégager une enveloppe de 1,5 millions de dollars. Cette ressource additionnelle, permettra l’aménagement des voies de desserte de quelques villages impactés par le projet, afin de satisfaire au mieux les revendications des populations riveraines. Toutes les assurances ayant été données à la fois par l’entreprise et par la mission de contrôle, il ne reste plus qu’à attendre le jour dit, pour l’ouverture officielle de cette infrastructure moderne à la circulation du grand public.
Samuel Bondjock