Cameroun – Droits de l’homme : Le président James Mouangue Kobila ouvre la 3e Assemblée générale à Yaoundé.


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  • 22 décembre 2022
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Le 21 décembre 2022, le palais des congrès de Yaoundé a abrité la 3 ème session ordinaire de l’assemblée générale de la commission des droits de l’homme du Cameroun (CDHC), sous la conduite du président, le Pr James Mouangue Kobila.

Les travaux de cette session, portent sur la définition du budget et des activités de l’exercice 2023. Après la vérification du quorum, qui d’ailleurs était atteint, le Président du CDHC a pris la parole pour son discours d’ouverture. A l’occasion, il a présenté sommairement le bilan des activités et réalisations de la CDHC pour le compte de l’année 2022, ainsi que les partenariats acquis, avant d’inviter les membres à une séance de travail fructueuse.


Il en ressort que, la plus grande réalisation de la CDHC sur la protection des droits de l’homme en 2022, est la mise sur pieds du numéro vert, le 1523, par lequel toute personne peut dénoncer des cas de violation des droits de l’homme. Ceci a permis une augmentation des cas dénoncés et gérés. Précisément, plus de 900 cas ont été dénoncés par les camerounais et la diaspora depuis l’avènement de ce numéro d’urgence. Précisons que, ce numéro est accessible depuis n’importe quel opérateur de téléphonie mobile au Cameroun et les appels sont gratuits.

Selon le Président de la CDHC,  » La situation des droits de l’homme au Cameroun connait une grande amélioration. De plus en plus, les camerounais s’intéressent et sont plus sensibles à la question des droits de l’homme.

Les autorités à qui nous adressons les recommandations sur la question sont de plus en plus réceptives, et vont même jusqu’à nous faire tenir des copies des circulaires qu’ils ont adoptées pour mettre en oeuvre les recommandations de la commission des droits de l’homme. Même des recteurs des universités d’État, ont pris des notes et diffusé des messages à l’endroit de leurs étudiants, sur la mise sur pieds du numéro vert de la commission et les inciter à dénoncer des violations. Nous pensons que ces actions contribuent fortement à abdiquer les violations.

En effet, toute personne qui est souvent à la base des violations des droits de l’homme, quelque soit le forme, à partir du moment où elle sait qu’il y’a un terminal, d’où n’importe qui peut appeler gratuitement, à partir de n’importe quel opérateur mobile, pour dénoncer les cas de violation des droits de l’homme, elle fait attention. En plus, nous avons intensifié les visites des lieux de privation de liberté. Nous sommes passé de 176 en 2021, à plus de 370 lieux de privation de liberté visités. Nous pouvons donc dire que la situation des droits de l’homme au Cameroun est en amélioration. Elle s’améliore d’autant plus que nous remarquons une accalmie au Nord-Ouest et Sud-Ouest. »

Rosine Yémélé

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