Cameroun – Habitat et développement urbain : Célestine Ketcha Courtès affiche officiellement son bilan 2024.


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  • 21 janvier 2025

Avec un budget de 148 498 468 000 FCFA en 2024, pour des investissements de 134,5 milliards de FCFA, le Ministère de l’Habitat et du développement urbain, sous la houlette de Célestine Ketcha Courtès, rend officiel le bilan de ses réalisations pour le compte de l’exercice 2024.

À travers le programme CD2 Urbain « Capitales régionales » ; le Projet de développement des villes inclusives et résilientes (PDVIR) ; le Programme national de formation aux métiers de la villes (PNFMV) ; le Concours national Villes propres ; le partenariat avec Onu-Habitat ; et toutes les autres contribution des organismes sous tutelle du Ministère de l’Habitat et du développement urbain (Minhdu), tels que la Société immobilière du Cameroun, le Crédit Foncier du Cameroun, ou encore la MAETUR, la mise en œuvre de la politique urbaine du Chef de l’Etat, Paul Biya, a connu un bilan assez reluisant en 2024, au regard de la grande métamorphosé les villes camerounaises, à l’instar de Maroua, de Ngaoundéré, de Bafoussam, de Batouri, de Bertoua, de Bamenda, de Douala, le Yaoundé, ou encore de Garoua, pour ne citer que celles-là.

En 2024, les questions de Voiries, d’amélioration de la mobilité urbaine, ou encore d’hygiène et salubrité, ont constitué les axes majeurs de l’intervention du Gouvernement, via le Ministère de l’Habitat et du développement urbain. Les ressources de ce département ministériel ont été essentiellement concentrées autour des projets structurants, de proximité et de voiries. Ainsi, 74,152 km de voiries ont été entretenus, réhabilités et construits. Et pour preuves, les travaux structurants, de drainage et de voirie, sont en cours d’exécution et même de finalisation dans les villes de Batouri, Douala, Kousséri, Maroua, Ngaoundéré, Yaoundé, et Bamenda, dans le cadre du Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes (PDVIR), ainsi que dans la mise en œuvre du Programme C2D urbain « capitales régionales ».

L’autoroute Yaoundé Nsimalen

Toujours dans le compte de cette années 2024, les études des travaux de la section urbaine de l’autoroute Yaoundé – Nsimalen ont été actualisées ; et le tracé a été revu afin de réduire le cout final du projet, en évitant de nombreuses démolitions d’immeubles sur le trajet. Après ces travaux préliminaires, les entreprises sont sur le terrain pour la libération des emprises et l’exécution des travaux de base. Les grands travaux débuteront de façon visible dès 2025. Il s’agit d’une infrastructure longue de 12,3 km, en 2×2 voies rapides et en 2×2 voies de contre-allées, allant de l’échangeur d’Ahala, jusqu’à la Sous-préfecture de Tsinga, en passant par la Poste centrale. Entre temps, l’important projet de construction de la voie de contournement de Yaoundé a été finalisé pendant l’année 2024. Les partenaires financiers et techniques, ont récemment bouclés les mécanismes à mettre en place pour le démarrage des travaux en début d’année 2025, notamment sur le tronçon prioritaire T3, qui va de Nkozoa (sur la RN1) à Minkoameyos (Autoroute Yaoundé – Douala).

Les prouesses du C2D et du PDVIR

Le 31 Décembre 2023, le Chef de l’Etat, Paul Biya, rassurait les Camerounais de ce que : « la réfection des voiries urbaines se poursuit dans les villes de Maroua et Ngaoundéré. Le programme y afférent va s’étendre à d’autre capitales régionales ». Ainsi, grâce aux programmes CD2 Urbain Capitales Régionales et au PDVIR, les villes de Maroua et Ngaoundéré connaissent une transformation urbaine remarquable.

Pour la ville de Maroua par exemple, Il convient de noter que le MINHDU a mobiliser 34,5 milliards de francs CFA, (soit 26 Milliards de FCFA avec le C2D ; 7,5 Milliards avec le PDVIR ; et 1 Milliard pour le projet SPORCAP). De façon détaillée, à travers ces trois importants programmes du MINHDU a permis à la ville de Maroua de bénéficier de près de 25 km de voiries (soit 15 km de BCR ; 3 km de bitume ; et 7 km pavés).

En plus de 3 km d’aires de stationnement et parkings, pour près de 500 véhicules légers. Avec près de 28 km de linéaires de caniveaux pour assainissement ; et 44 km de trottoirs, pour la mobilité piétonne.
Sur les berges du Mayo Kailio, au Complexe sportif de Domayo et au Lycée bilingue de Maroua, le Minhdu à travers le programme SPORCAP, a construit des terrains de football, des terrains de volleyball, des terrains multisports couverts, des plateaux de sport-santé couverts et des plateaux couverts de sport-combat. La Réhabilitation des terrains de tennis, des terrains de basketball avec toiture, des terrains de handball, et des terrains de football.

Le tour de Bamenda et Kumba

Comme l’a prescrit le chef de l’Etat lors de son discours du 31 décembre 2023, ces actions devaient « s’étendre à d’autres Capitales Régionales ». C’est dans cette lancée, que les villes de Bamenda et Kumba profitent déjà du PDVIR et du CD2 Capitales Régionales. Concernant Bamenda par exemple, le marché a été signé par le Minhdu le 5 juillet 2024, avec notification de l’ordre de service qui porte sur 08 tronçons, pour un linéaire total d’environ 12 km. Tandis qu’à Kumba, près de 5 km de route sont en construction dans le cadre de la mise en œuvre de la composante 2 du projet de développement des villes inclusives et résilientes (PDVIR). Il est alors question de mettre à niveau les infrastructures urbaines pour accroitre l’accès aux services de base, et améliorer l’intégration socio-économique des populations locales.

Ramassage des ordures

Il faut rappeler qu’une grave crise des déchets a été observée dans la ville de Yaoundé et Douala en particulier ; ceci à cause d’une conjonction de facteurs, dont les principaux sont le déficit des infrastructures de gestion des déchets, et la faiblesse des ressources allouées à ce secteur d’activité. Alors même que la démographie urbaine galopante dans ces deux grandes métropoles, entraine l’accroissement la production des déchets ménagers. D’où l’urgence de prendre à corps cette épineuse problématique. En 2024, le concours national Villes propres s’est poursuivit avec remise des prix aux Communes les plus propres, lors de la Journée mondiale de l’Habitat à Ebolowa.

L’urgence des logements

Le volet de l’offre en logements décents en cours dans le cadre du vaste programme Gouvernemental de construction des logements sociaux, porte à date, la livraison d’environ 3200 logements sociaux sur toute l’étendue du territoire national ; avec environs 130 nouveaux logements construits à Olembé/Yaoundé et à Mbanga Bakoko/Douala, au courant de l’année 2024 ; avec le concours des Petites et Moyennes Entreprises locales. On peut également comptabiliser un ensemble de 220 autres logements dont les travaux d’achèvement sont actuellement en cours d’exécution. Le groupe PNHG a procédé à la finalisation des études architecturales et techniques en vue de la construction de 60 logements pilotes sur les 3060 attendus ; le groupe ADDOHA, dont les activités menées en 2024 ont permis la finalisation des études architecturales et techniques en vue de la construction de 2000 logements attendus ; le groupe LAFAK quant à lui est rendues à la phase d’élaboration des études architecturales en vue de la construction d’un éco quartier de 500 logements ; sans oublier la Firme italienne PIZZAROTTI qui produira à terme 227 logements témoins sur un ensemble des 10 000 logements du projet, avec un ensemble d’équipements sociaux collectif et une base industrielle, pour la préfabrication des éléments de construction. On note également le Programme de construction des Cités Municipales (PCCM), mis en place par le triptyque CFC – FEICOM – CVUC, qui affiche actuellement une couverture nationale dans les 10 Régions du Cameroun et est effectif dans 37 départements. On dénombre 87 Communes bénéficiaires pour la construction de 1531 logements de type T2, T3, T4 et T5. Le taux de réalisation global de ce programme est d’environ 14% ; avec 13 cités municipales déjà achevées pour un total de 175 logements construits.

Avec ce bilan 2024 assez satisfaisant, madame le Ministre de l’Habitat et du développement urbain, Célestine Ketcha Courtès, a déjà fixé le cap pour 2025.


Samuel Bondjock, Source Celcom Minhdu.

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