Cameroun – Lutte contre les inondations dans la ville de Yaoundé : Vers des solutions durables.


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  • 15 juillet 2022

Le ministre de l’habitat et du développement urbain, Célestine Ketcha Courtès, lors de l’une de ses traditionnelles visites d’inspection dans les rues de Yaoundé, le 14 juillet 2022, a une fois de plus tapée du point sur la table, à la suites des inondations enregistrées au centre-ville de la cité capitale, après les pluies diluviennes du 30 juin 2022.

réalisation des canalisation du PADY

De retour du Forum mondial urbain à Katowice en Pologne, où elle conduisait la délégation camerounaise, madame le ministre de l’habitat et du développement urbain, Célestine Ketcha Courtès, est immédiatement descendu sur le terrain dans la ville de Yaoundé, pour toucher du doigt les causes réelles des inondations enregistrées une fois de plus à l’avenue Kennedy, ainsi qu’à la poste centrale, malgré toutes les solutions élaborées à cet effet par les administrations Sectorielles.

Ainsi, le dalot situé à la voirie municipale de Yaoundé, le canal hydrologique du Mfoundi, de la zone du marché, au centre artisanal, en passant par Ceper Élig-Essono, ont été respectivement inspectés par Célestine Ketcha Courtès et sa suite, dans l’optique de mieux cerner cette problématique des inondations persistantes, causées par les eaux venant des différentes rivières (que sont Mingoua, Djoungolo, et Mfoundi), qui viennent en amont du centre ville de Yaoundé.

Canal du lit du Mfoundi

Ainsi, suivant les éclairages de ses principaux collaborateurs de la Direction des opérations Urbaines : « les inondations à la poste centrale de Yaoundé et à l’avenue Kennedy, sont dues principalement à l’étroitesse des caniveaux et des dalots au niveau du centre-ville et lorsque les pluies sont abondantes, le volume des eaux drainées en amont ne trouve pas assez de passage, d’où la remontées des eaux en surface qui causent des inondations. Néanmoins, dans la troixième phase du PADY (projet d’assainissement durable de la ville de Yaoundé), dénommée PCADY, l’élargissement de ces dalots et de ces caniveaux sont envisagés, afin de mieux contenir et de canaliser toutes ces eaux vers les autres drains déjà réalisés dans le cadre des précédents PADY 1 et 2 ».

En attendant la signature de cette convention du PCADY, qui est en cours avec le ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire, pour un montant de 25 milliards de FCFA, des instructions fermes ont été données aux différents acteurs de la ville, que sont le maire de Yaoundé et ceux des communes, à l’ère de la décentralisation, afin que chacun joue son rôle, au niveau de l’encadrement et de la sensibilisation des populations riveraines, sur le civisme urbain et la bonne gestion des ordures ménagères. Car, il a été identifié également que, la seconde cause de ces innovations du centre-ville de Yaoundé, réside sur le fait que les ordures et déchets sont déversés dans les caniveaux et les drains, ce qui bouchent l’écoulement des eaux dans les dalots souterrains, d’où la remontée de toutes ces eaux en surface.

Et, comme autre solution envisagée dans le cadre de ce projet complémentaire d’assainissement durable de la ville de Yaoundé (PCADY), il est prévu la construction d’un bassin de rétention des eaux, un lac pratiquement, au niveau de la zone de Ceper Élig-Essono, afin de mieux réguler le flux de ces eaux pluviales qui viennent de toutes parts.

Surtout avec les effets pervers de ces changements climatiques visibles dans nos villes depuis ces dernières années.

Après avoir dénoncée à chaque point d’arrêt le niveau d’incivisme des populations, qui déversent leurs ordures ménagères dans le lit des cours d’eau de Yaoundé, Célestine Ketcha Courtès, a effectué un tour dans certains quartiers de la ville de Yaoundé, afin de mesurer le niveau de mobilité urbaine et de circulabilité dans la cité capitale. Car, selon madame le ministre, le développement durable reste au centre des préoccupations urbaines du Président de la République Paul Biya, qui mise sur la transformation positive de nos villes, à la veille de la célébration de la journée mondiale de l’habitat, qui se déroulera le 3 octobre 2022, dans la ville de Bertoua, avec le concours d’Onu-Habitat.

Samuel Bondjock

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