Cameroun – Dédicace du nouvel ouvrage du commissaire divisionnaire Dr Nith Pierre : Pour une police moderne et citoyenne.


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  • 11 mars 2023
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Dans son ouvrage intitulé « Police, droits et libertés fondamentaux Contribution à la construction d’une police citoyenne et moderne au Cameroun », le commissionnaire divisionnaire, Pierre Nith, pose la problématique qui lie la préservation de l’ordre public et la sauvegarde des droits et libertés individuels. La dédicace est prévue le jeudi 16 mars 2023 à Yaoundé.

Par ces temps qui courent, la problématique
du maintien de l’ordre public conjuguée aux
notions des droits et libertés individuels se
pose avec acuité. C’est sans doute ce sujet qui
a conduit le commissaire divisionnaire, Pierre Nith,
à se saisir de la problématique à travers un ouvrage dont le titre, à lui tout seul, résume la complexité du problème.

Et comme il l’indique lui-même, il s’agit d’une
contribution à la construction d’une police
citoyenne et moderne au Cameroun. Si le
chantier est vaste, il est évident qu’il n’est pas insurmontable, surtout que les pouvoirs publics
ont pris la décision d’inscrire la police camerounaise dans la défense
de la consolidation des
droits et libertés fondamentaux. Ceci, dans la
réalisation de ses missions de prévention et
de répression, de facilitation de la liberté de circulation, la contribution à la liberté d’instruction. Pour tout dire, ce livre de 257 pages,
sorti des éditions Dianoïa, des Presses universitaires de France
analyse l’histoire et l’ac-
tualité de cette révolution, la manière dont un
contexte politique accouche de réformes institutionnelles protectrices
des droits et libertés des
citoyens. Il explique en
outre comment la police camerounaise travaille
au quotidien à concilier
l’impératif de la sauvegarde de l’ordre public,
avec l’indispensable protection des droits et libertés à travers un dispositif juridique et matériel repensé et la responsabilisation des fonctionnaires de police, se
posant ainsi comme citoyenne, moderne et républicaine.

L’on comprend donc aisément le choix du délégué général de la Sûreté nationale(Dgsn),
Martin Mbarga Nguélé,
qui signe la préface de
cet ouvrage. Pour lui, «
il s’agit d’un ouvrage
d’actualité puisque la
problématique liée à la
préservation de l’ordre
public et à la sauvegarde
des droits et libertés in-
dividuels se pose de nos
jours, avec acuité, et fait
désormais partie de notre quotidienneté. » Il
poursuit : « en effet,
dans les démocraties
modernes, la conciliation
de l’ordre public avec la
promotion des droits et
libertés fondamentaux
est une préoccupation
majeure des populations».

Le Dgsn a donc
de quoi magnifier le travail du divisionnaire
Pierre Nith qui se saisit
là d’une question dont
l’intérêt et la pertinence
sont avérés. Venant d’un
haut fonctionnaire de la
police, on peut conclure
avec le Dgsn qu’« en
tout état de cause, le
commissaire division-
naire Nith Pierre a voulu,
à travers sa plume, mettre son expertise et son
savoir-faire au service
de tous et de chacun,
par la vulgarisation des
missions régaliennes de
la police camerounaise
qui portent principalement sur la protection
des institutions, des personnes et leurs biens ».

Mais qui est donc le Dr
Pierre Nith ? Né le 18
décembre 1965 à Benga
II, arrondissement de
Nkondjock, département
du Nkam, région du Littoral, le commissaire divisionnaire Pierre Nith
est l’actuel commandant
du Centre d’instruction
de d’application de la
police de Mutenguene.
Il y est en poste depuis
le 23 octobre 2015,
après avoir roulé sa
bosse dans plusieurs
postes clés de la Dgsn.
Le policier est également
un enseignant chevronné. Titulaire d’un
doctorat en droit public
obtenu en juin 2000 à
l’Université de Yaoundé
II Soa, il a offert ses services d’enseignant à la
Faculté des sciences juridiques et politiques de
l’Université de Douala
entre 1992 et 1998. Il a
également animé plusieurs séminaires et
conférences à l’Enam,
à l’Injs, à l’Ecole supérieur de gestion (Esg),
ainsi qu’au département
du droit de tourisme et
de l’environnement à la
Faculté des Arts, lettres
et sciences de l’Université de Yaoundé I. Une
tête pleine et bien faite
en somme.

Source : Charles Nwé (La Nouvelle)

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