Cameroun – Lutte contre les violences basées sur le genre : Le temps de l’évaluation des actions menées.


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  • 9 octobre 2022
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C’est autour du ministre de la promotion de la femme et de la famille, Marie Thérèse ABENA ONDOA, de son secrétaire général, et de quelques responsables des organisations de l’agence des nations unies, que se sont ouverts le 4 octobre 2022 à Yaoundé, les travaux liés à l’évaluation des actions menées pour la lutte contre les violences basées sur le genre au Cameroun.

La concertation qui s’est tenue en présence de plusieurs membres d’associations et organisations internationales à Yaoundé, vise à examiner les avancées et les limites du programme intitulé : « Accélération de la prévention des violences basées sur le genre et la prise en charge holistique dans les régions les plus affectées au Cameroun ».

Lancé en 2014 et arrivé à échéance en décembre 2019, ce programme a connu un ensemble de résultats mitigés, dûs à plusieurs raisons. Parmi lesquelles, la faible implémentation et l’insuffisance des ressources, l’absence de cohérence dans les interventions des acteurs et par ailleurs le caractère parcellaires et illimité des interventions.

Face à ces multiples obstacles, le ministre de la promotion de la femme et de la famille, en vue de rendre plus efficace et concrète les actions à mener, a réuni les différents acteurs autour de la table en prélude au nouveau programme, dont l’opérationnalisation des activités s’étale entre 2022 et 2025.

Ce nouveau projet visera à coordonner les efforts du gouvernement, des partenaires au développement et des organisations de la société civile, dans leur appui à la réponse nationale contre la vulnérabilité aggravée des femmes et des filles aux violences sexuelles, basées sur le genre surtout en contexte de crise socio-politiques et humanitaire.

La rencontre présidée le 4 octobre 2022 au ministère de la promotion de la femme et la famille à Yaoundé, au-delà de viser la mutualisation des approches et des efforts, a été par ailleurs le lieu pour les participants, de s’accorder sur les modes de dénonciations de tous ces cas de violences multiformes.

Gervais Fredy MEMANA

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