
Au rang des camerounais qui travaillent pour la paix au Cameroun et surtout pour la prospérité de la nation, loin des turbulences politiques et du vrombissement des discours haineux, la figure de Mgr Jean Mbarga, Archevêque métropolitain de Yaoundé depuis dix ans, n’est pas toujours convenablement évoquée. Pourtant, Mgr Jean Mbarga abat un travail inédit pour que l’Eglise ne cède pas aux manipulations des artificiers du chaos et surtout pour que les Camerounais adhérent aux idéaux de la nation dont la paix, l’intégration nationale, la prospérité et surtout une conscience citoyenne en alerte. Voyons cela de près.
1) Mgr Jean Mbarga et le respect des autorités de la République.
S’il y a un Évêque au Cameroun dont les emblèmes episcopaux ne font pas perdre de vue que l’Etat est souverain sur son territoire et ne partage son pouvoir avec aucune force qui lui est contraire, c’est Mgr Jean Mbarga. L’ Archevêque de Yaoundé est d’une parole rare sur des sujets qui n’ont rien à voir avec l’Eglise. Témoin de la vie politique du pays depuis la capitale politique dont il est l’Archevêque, Mgr Jean Mbarga est hautement imprégné de l’esprit de l’Etat du Cameroun : la laïcité. Autant que l’Etat ne se mêle en rien des affaires du clergé, de même le père Archevêque n’est d’aucune entrave dans les affaires publiques. On pourrait croire que c’est une attitude d’Archeveque qui s’évite des ennuis. Mais, des camarades de classes à celui qui coiffe l’Eglise catholique à Yaoundé depuis dix ans, à l’instar des abbés Raphaël Ondigui, Gabriel Akoa Mbarga ou encore Cosmas Mbida, font état de ce que le métropolitain Jean Mbarga est d’une retenue inédite depuis leur tendre enfance. Jean ne se mêle jamais des choses qui ne le concernent pas insiste l’abbé Cosmas Mbida. Il a le sens du respect des autres rassure l’abbé Gabriel Akoa Mbarga. C’est une personne qui n’aime pas semer la zizanie atteste l’abbé Raphaël Ondigui.
Ainsi, l’art de vivre de l’Archevêque de Yaoundé avec les autorités de la République est imprégnée de respect, des distances avec toute compromission et surtout de chaleur pastorale. En effet, l’Archevêque, qui encadre spirituellement bon nombre de personnalités, sait choisir les lieux adéquats pour leur parler. Les réseaux sociaux et autres espaces publics n’en font pas partie. La démarche est celle des évangiles. On parle au frère qui fait mal en allant à lui. S’il ne change pas, on s’associe un autre frère et on va encore à lui. Cet effort durera aussi longtemps que le concerné refusera de se repentir. Quid de la fidélité aux institutions ?
2) Mgr Jean Mbarga et le respect des institutions de la République.
Citoyen, Mgr Jean Mbarga porte à cœur la stabilité des institutions de la République. Lui qui est la figure de proue de l’Eglise catholique à Yaoundé sait jouer son rôle aux côtés de l’Etat dont il n’est pas au nombre des virus qui fragilisent les efforts et les projets. Mgr Jean Mbarga sait mettre en symbiose l’agenda de l’Etat à celui de l’Archidiocese de Yaoundé. Aux invitations du Président de la République et des autres forces gouvernementales, l’Archevêque sait dire oui. C’est le cas avec les cérémonies de vœux de bonne année au couple présidentiel chaque début d’année, sans oublier les dîners pour l’unité nationale qui ont cours au soir du 20 mai au palais présidentiel ou encore le grand défilé civil et militaire du même jour. C’est un Archevêque qui a une conscience citoyenne et qui aide le peuple de Dieu à respecter les institutions de la République ainsi que ceux qui les incarnent. Cela prend son envol depuis l’encadrement spirituel des décideurs politiques dont il a la charge discrètement.
3) La pastorale d’ encadrement des décideurs politiques.
Mgr Jean Mbarga associe les autorités de la République à chaque évènement de l’Archidiocese de Yaoundé. Cela met en exergue l’art pastoral de ce pasteur qui ne disperse pas ses brebis mais les rassemble. L’ Archevêque a aussi trouvé une astuce nouvelle pour être présent auprès des décideurs avec en perspective un accompagnement meilleur. Aujourd’hui, certaines administrations publiques à Yaoundé comptent des cadres prêtres dont le rôle est celui de la justice et de la paix. Les prélats concernés ont une mission éthique auprès des décideurs qui les accueillent. Ils ont pour rôle de promouvoir dans ces structures l’enseignement social de l’Eglise. Cette pastorale est d’un retour sain auprès des autres cadres et agents de ces administrations. La figure du prêtre parmi nous nous évite de nous conduire en païens quand nous sommes au service de l’Etat disent certaines consciences bonnes.
En plus de cela, l’Archevêque a structure le concept » Messe de la nation « à Yaoundé à la veille de chaque fête de l’unité nationale. C’est un espace pendant lequel Mgr Jean Mbarga instruit sur l’unité nationale, le respect de la chose publique, la méritocratie et surtout le respect de la dignité humaine dont il est le heraut depuis une pointilleuse spécialisation en morale qui a débouché sur un doctorat à Rome il y a plus de trente ans déjà.
Si l’Archevêque n’avait pas été un pasteur qui aide les décideurs politiques à avancer dans les prairies évangéliques, il y a longtemps que rien n’irait plus à Yaoundé entre les politiques et l’Eglise catholique romaine. L’ Archevêque est par ailleurs un éducateur des masses nombreuses.
4) Mgr Jean Mbarga et l’éducation des masses.
Mgr Jean Mbarga est ouvert à tout le monde. Pareillement, il va aussi à tout le monde. On aime à voir ses célébrations eucharistiques dans les marchés et auprès des mamans qui vendent les vivres. L’ Archevêque leur parle toujours du Christ et de la conscience droite que cela impose. Aux côtés des prisonniers, dans les centres des handicapés, dans les hôpitaux publics ainsi que dans les établissements scolaires, Mgr Jean Mbarga sait se faire présent. Chacune de ces catégories de gens bénéficie d’une aumônerie catholique dont les activités se font intenses. Mgr porte aussi à cœur la pastorale de guérison si bien que les personnes qui souffrent ont l’enseignement de l’Eglise et s’y tiennent. Avec Mgr Jean Mbarga, même le monde des mototaximen n’est pas à négliger. Ils ont une aumônerie qui les encadre. C’est pareil avec les artistes. Le grand effort du moment, selon les mots de Mgr Jean Mbarga, est de virtualiser la morale et surtout de moraliser le virtuel. L’ Archevêque sait que notre immersion dans le numérique demande aussi un encadrement des âmes. Bref, la vision pastorale de Mgr Jean Mbarga va à toutes les catégories sociales envisageables. En bon père, l’Archevêque ne joue pas avec l’éducation des jeunes à Yaoundé.
5) Gagner l’avenir par une éducation de qualité.
Les efforts de Mgr Jean Mbarga à Yaoundé sont éloquents sur le terrain de l’éducation. En dix ans de ministère à la tête de l’Archidiocese, Mgr Jean a ouvert une centaine d’écoles primaires et plusieurs dizaines de collèges. Les jeunes camerounais s’y meuvent en milliers et y trouvent une éducation de qualité. Dans les annales de l’office du baccalauréat, les premiers collèges au Cameroun en ce moment sont ceux de l’Archidiocese de Yaoundé. Les collèges Jean Tabi, La retraite, Vogt, Monti et Saint Benoît sont à la première loge au niveau national. La graine est semée dès le primaire et porte fruit au supérieur avec une université diocésaine qui est aussi numéro 1 dans le tableau des universités privées au Cameroun. Mgr Jean Mbarga est inégalable sur ce terrain. Surtout que les abbés Pr Louis Claude Mbarga, Janvier Nama, Séverin Atemengue ou encore Clément Nkodo Manga adhèrent efficacement à la vision de l’Archevêque et sont d’un merveilleux rendement. Par an, Mgr Jean Mbarga porte satisfaction à des centaines de milliers de familles par une réussite dont le score traditionnel devient le 100%.
Au terme de ce voyage autour de la figure de Mgr Jean Mbarga, nous pouvons assurément conclure que le Cameroun compte le fils qu’il fallait à la tête de l’Archidiocese de Yaoundé. C’est inéluctablement lui la personne adéquate aujourd’hui pour le Cameroun à des instances romaines plus élevées. Mgr Jean Mbarga est à la fois pieux, sociable, bien éduqué, profondément instruit, bien imprégné des réalités de son pays et surtout visionnaire. C’est une conscience citoyenne dont les mérites ne sont plus à taire.
Abbé Jean Armel Bissi, prêtre et enseignant de philosophie.
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