Dans son nouvel essai, LIGNES ROUGES, « ETHIQUES » DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE,  qui vient de sortir des Editions L’Harmattan, le philosophe camerounais appelle les Africains à avoir une position critique face aux géants du numérique, aux développeurs d’applications de l’intelligence artificielle. Aussi soupçonne-t-il un projet pernicieux consistant à passer de l’homme biologique à l’homme machine.

Invité du magazine radiophonique «Bibliothèque» sur la CRTV, jeudi 7 janvier 2021, présenté par le journaliste Serge Pouth, le penseur Ebénézer Njoh Mouellè a donné les clés pour comprendre son nouvel essai LIGNES ROUGES, « ETHIQUE » DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE (127 pages). À première vue, le titre de l’ouvrage donnerait à penser que l’auteur est un adversaire acharné des technologies de l’information et de la communication et donc de l’innovation qu’induit le numérique. Que non ! «Je ne suis pas technophobe, je suis simplement le philosophe, le penseur qui veille à ce qu’il n’y ait pas de dérapages dans l’utilisation des instruments entre les mains des hommes. Les mêmes instruments entre les mains des hommes dont la volonté et les intérêts ne sont pas forcément orientés vers le bien, l’harmonie de la vie en société, ça donne des catastrophes !», a-t-il souligné.  

Ebénézer Njoh Mouellè met l’intelligence artificielle en garde
Ebénézer Njoh Mouellè met l’intelligence artificielle en garde

C’est donc contre l’objet assigné à l’utilisation de l’intelligence artificielle qu’Ebénézer Njoh mouellè déclare la guerre. «C’est la volonté d’utilisation ; c’est l’objet qui est assigné à l’utilisation de l’intelligence artificielle qui peut poser problème, parce qu’effectivement, les développeurs des algorithmes, des logiciels, se donnent des objectifs qui vont dans le bon sens. Et là, nous sommes contents parce que, effectivement, il y a  amélioration des conditions de vie et de l’homme. Mais quand ils vont dans un mauvais sens …, regardez ce projet et qui est annoncé dans la couverture : «lire les pensées d’autrui dans son cerveau avant qu’il ne les ait exprimées». Ça c’est une mauvaise utilisation de l’intelligence artificielle», condamne-t-il.

Contre les vaccins

Le philosophe camerounais rejoint les scientifiques de l’Occident, qui mettent à nu le plan machiavélique, le plan complotiste érigé par les géants du numérique pour créer un génocide mondial en réduisant de moitié la population mondiale. Une vidéo «Vidéo alerte vaccin» de 8 min logée dans http://verite-covid19.fr, expose les visées de ce plan. Invité d’une visioconférence, il y a quelques jours, Tal Schaller, docteur en médecine, et auteur de l’essai intitulé «Vaccins/Un génocide planétaire ?»,  en donne la quintessence. «Nous avons travaillé (…) pour accumuler des preuves absolument réfutables de toute l’histoire du Covid, qui est basée sur le fait que c’est l’Institut Pasteur qui a déposé de brevet en 2003, puis en 2011 d’un virus bricolé. Parce qu’un virus normal, on ne peut pas le breveter, il est libre. Pour déposer un brevet, il faut un virus dans lequel on ajoute des choses. Et l’Institut Pasteur a rajouté dans le virus Covid, qu’ils ont bricolé, la malaria et le HIV plus d’autres choses qu’on ne connait pas. Ils ont pris le virus qui existait, ils l’ont bricolé, ils l’ont breveté. Leur but, c’était une fois qu’on brevette un virus bricolé, on peut faire un vaccin. Donc, ils ont manipulé tout ça avec le soutien de Bill Gates, depuis 30 ans pratiquement, et on a toutes les preuves aujourd’hui qui montrent ça», explique-t-il. 

Ebénézer Njoh Mouellè en fait sien ce combat : «Moi, je suis très heureux de voir que grâce à cette pandémie, la conscience des Africains et des Camerounais a été éveillée. Des gens qui disent : «pas question d’envoyer ma fille pour le vaccin contre le cancer du col de l’utérus, de 9 ans en montant», parce que certains se disent que des puces électroniques vicieuses peuvent être introduites qui permettent de rendre stériles les filles et les femmes, parce que le problème de l’Occident – ce n’est pas toute l’Occident – mais quand on vous parle du complotisme en montrant du doigt ceux qui dénoncent les comploteurs, on déplace le problème. Le fait est qu’il y a effectivement comploteurs quelque part pour réduire la population mondiale et pour introduire la stérilité dans les corps des femmes en Afrique, surtout».

Et de poursuivre : Moi, je suis content de voir qu’effectivement, il y a ce réveil. J’ai été vraiment curieux de voir un jour à l’école publique de New Bell (à Douala, Ndlr), il y a un parent qui disait qu’on ne vaccine pas sa fille, et un médecin s’est permis, à la place du directeur de l’école, pour dire au parent : «Si vous ne voulez pas qu’on vaccine votre fille, ramenez-la à la maison ! ». Et ça, c’est inadmissible ! C’est un exemple camerounais ! C’est très important, pour dire qu’il y a danger ! Qu’est-ce qu’ils prévoient dans les années  à venir ? Par exemple, on parle des globules robotisés. Imaginez les globules rouges qui circulent dans le sang pour permettre à chaque homme de pouvoir surveiller le fonctionnement de son métabolisme, la digestion, les reins, les diabétiques aussi. Les globules rouges robotisés sont de petits ordinateurs qui règlent le fonctionnement de notre métabolisme. On nous met ça dans le corps… »   

Réponse au Maképisme

De l’ambition de Bill Gates donc, le Dr Tal Schaller précise : «Mais ce qui est passionnant, c’est que ça s’est combiné avec le faut que Bill Gates et Microsoft ont déposé en 2018, confirmé en 2020, un brevet pour mettre des nanoparticules dans le vaccin. Et ça, c’est énorme ! Parce que ça veut dire que dans tous les vaccins, qui vont être infligés aux gens, il y a des nanoparticules. C’est comme une puce mais qui est partout dans votre corps, vous ne pouvez pas l’enlever. Et ces nanoparticules vont pouvoir vibrer avec la 5G. Et c’est pour ça que derrière toute cette histoire du Covid, dont on a dit un tas de choses pour que les gens vivent dans la peur, mais le but c’était de pouvoir mettre la 5G en place. Une fois qu’elle va être mise en place, va faire que quand vous aurez reçu le vaccin, vous ne serez plus du tout un être humain normal. Vous serez discipliné. Si vous n’obéissez pas aux messages transmis par l’intelligence artificielle, la 5G, vous pouvez être tué ou complètement esclavagé. Et vous ne pourrez plus bouger, parce que Bill Gates l’a dit lui-même, ceux qui veulent se vacciner : 7 milliards d’individus. Si vous n’avez pas le vaccin, vous ne pouvez plus prendre un avion ou aller à la banque ; vous ne pourrez plus rien faire. Vous serrez immobilisé, vous serez un paria. Et ce qui est fascinant, c’est que cette manipulation de toute l’humanité, c’est tellement énorme !».  

Par cet essai, qu’il faut absolument lire, le philosophe Ebénézer Njoh Mouellè répond à une préoccupation de l’essayiste camerounais Majêk Makép, qui, dans son ouvrage intitulé Précis du Maképisme/Essai de théorisation d’un courant littéraire (Editions Universitaire Européennes, 2020, 88 Pages), attire l’attention des penseurs sur la marche du monde. «Aussi vrai que le monde du XXIème siècle engendre une révolution, disons un bouleversement ou un chamboulement des mœurs, des normes et des politiques, il est du ressort des penseurs de poser un regard atypique sur ce monde, mais surtout de délivrer un message-directeur pour la conduite des affaires de la cité. Car le monde d’aujourd’hui est plus dangereux, plus barbare, plus fragile, plus périlleux, plus abstrait, plus anormal, plus amoral, plus immoral, plus paranormal, plus irréel, plus agité, plus complexe, plus imprévisible, plus incertain, plus aléatoire et plus virtuel qu’on l’aurait imaginé», écrit-il au chapitre 3 «Le Makepisme est un courant philosophique» (P.22).

André T. Essomé

Pr. EBENEZER NJOH MOUELLE – «Les lignes rouges, ça commence par la surveillance faciale totalitaire »

Dans cet extrait de l’interview avec Serge Pouth, le philosophe camerounais s’insurge contre les dirigeants africains sur leur inertie, voire leur mépris quant à la ratification des conventions sur la cybercriminalité.

Pourquoi ce titre et pourquoi le souligner au rouge ?    

La ligne rouge, c’est une ligne à ne pas franchir. « Ethiques » est mise entre guillemets, parce que, effectivement, je vais insister dans le livre sur le fait que même ceux qui sont en train de vouloir franchir la ligne rouge, mettent l’éthique comme décoration au fronton. Ils sont nombreux à l’avoir fait et à s’être dotés de la charte et du code éthique maison, et pourtant ils sont les premiers à trahir les engagements qu’ils ont pris.

Vous proposez une liasse des principes sur l’éthique élaborés par diverses instances pour freiner les dérapages ?  

Ça commence en 2017, dans une petite ville, en Californie, où effectivement beaucoup de développeurs de l’intelligence artificielle se sont réunis pour définir les conditions d’utilisation d’une intelligence artificielle bénéfique. Bon ! Néanmoins, ils ont sorti un guide de référence qu’ils ont appelé «Guide de référence pour le développement éthique pour l’intelligence artificielle». 23 principes qui ne soulèvent aucun problème même si certains sont formulés de manière assez enveloppée, de manière qu’on ne voit pas comment on peut contrôler. Mais voilà que peu de temps après, l’un des signataires de ces 23 principes se met à violer tranquillement son engagement et notamment le principe 18 qui interdit l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le domaine des armements. Ah oui ! Il était en train de vouloir fabriquer les robots tueurs à travers les drones.

L’intelligence artificielle n’a pas de limites ?

La première vision de l’intelligence artificielle, c’est la robotique, qui fait ce que l’homme peut faire. On a de robots au Japon qui sont déjà des serveurs dans des restaurants. En Estonie, ils sont en train de vouloir introduire la robotique dans les affaires judiciaires ; il y a des juges-robots ou bien des robots-juges. Alors, là, je m’en prends à ça aussi ! Mais l’intelligence artificielle, qui donne lieu aux robots, est la même intelligence artificielle qui consiste à utiliser un ensemble des données pour mettre en place un algorithme qui est un logiciel, par exemple dans le domaine de la médecine, où ce qu’on appelle les datas, c’est-à-dire la quantité importante des données, le E-learning, l’apprentissage profond. Le travail confié à l’intelligence artificielle est celui de rassembler les informations. Prenons le travail sur le cancer que la radiologie cancéreuse donne sur les millions de personnes sur un certain nombre de types de tumeurs. À l’interprétation des médecins ordinaires, des biologistes, on voit que ce que l’intelligence artificielle réussit comme interprétation et détection d’une tumeur cancéreuse est plus rapide.

Peut-on conclure qu’il y a vraiment péril ?

Les lignes rouges, certaines sont annoncées dans le livre, ça commence par la surveillance faciale totalitaire : le traçage des gens, qui permet de savoir où est-ce que X ou Y est allé la nuit dernière ? Est-il allé à la banque ? Est-ce qu’il rembourse ses crédits ? Ça se poursuit par l’utilisation des données personnelles des gens et la violation de la vie privée des gens. C’est vraiment pas à encourager !

En 2014, à Malabo, il y a eu l’adoption d’une convention pour lutter contre la cybercriminalité. Il n’y a que 14 pays de l’Union africaine  qui l’ont signée. Et très récemment, deux seulement ont ratifié la Convention de Malabo. C’est pour vous dire que la question n’est pas encore suffisamment prise au sérieux sur le sol africain. Ça nous expose à être complètement des marchandises transformées à notre insu comme on le dit maintenant au sujet des vaccins.

Propos rassemblés par A.T.E (source CRTV-Radio)

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