Crises sécuritaires au Cameroun : À qui profite le crime ???

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C’est la principale interrogation du chef de la division de la communication du ministère de la défense le capitaine de vaisseau Cyrille Serge Atonfack Guemo, dans son éditorial du 06 mars 2021.

A qui profite le crime ? La question s’est initialement posée au détour d’une intrigue policière romancée, meublée de rebondissements, de faux-semblants, de faux-fuyants, et surtout de fausses pistes. Cependant que les acteurs étaient tous sous l’emprise d’une main noire qui décidait de l’orchestration de l’ensemble.
Par certains rapprochements, cette même question, à qui profite le crime, pourrait convenablement se poser en ce qui concerne le Cameroun, la romance et l’innocuité en moins. Car ici, pas grand-chose de fictif. La course à la possession des richesses est une vraie course de la mort. La mort de nos populations dont le seul tort est de vivre au-dessus d’un sous-sol immensément riche qui ferait le bonheur des autres. La criminalisation fatale de l’école au motif de résistance à l’ordre rétrograde et nihiliste. Le remodelage du Cameroun en de minuscules confettis miniers régentés par des groupes criminels à la solde des multinationales.
Et comme dans un jeu d’échecs de haut vol réservé aux seuls professionnels des sordides milieux mafieux, l’enchérissement par anticipation de vastes portions du territoire camerounais devait être le coup décisif, dans une compétition mondiale mettant aux prises les combattants les plus rompus aux arcanes des transactions spéculatives.
L’une à la suite de l’autre, puis en même temps, l’épouvantail fondamentaliste dans l’Extrême-Nord, le spectre séparatiste dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, les tentatives d’instrumentalisation des divergences idéologiques, l’exacerbation des spécificités géographiques, tribales et culturelles, toutes ces menées déstabilisatrices s’en vont irrésistiblement à vau-l’eau. Et, à mesure que les pions sur l’échiquier font l’expérience d’une amère déroute, le jackpot tant rêvé prend les sombres teintes d’un cauchemar augurant une retentissante déroute, voire banqueroute.
En effet, il n’est qu’à voir avec quelle vivacité la vie reprend son cours dans les zones affectées par les violences, pour attester du progressif retour à la normale dans lesdites zones. Au demeurant, les redditions volontaires d’ex-combattants repentants s’enchainent à bonne cadence, et les travaux de reconstruction sont lancés, bien avant la fin contractuelle des remous sociaux. La morale le dit, il ne fallait pas vendre la peau du lion avant de l’avoir tué.
Dans ce contexte de victoire irréversible de notre pays sur ses ennemis, le regain d’acharnement diffamatoire d’organisations dites de protection des droits de l’homme, y compris les positionnements politiquement orientés des dirigeants de ces organisations, apparaissent comme des manœuvres éhontées d’intéressement d’entités jusqu’ici respectueuses de la souveraineté du Cameroun. Dans le même ordre d’idée, la soudaine apparition d’hétéroclites groupuscules stipendiés déguisés en mouvements de libération, en rajoute à la déconfiture du camp adverse qui joue assurément son va-tout

Mais alors, à qui profite le crime, lorsque des camerounais entreprennent de détruire leur pays, de connivence avec des cercles financiers étrangers ? A qui profite le crime, lorsque des camerounais œuvrent à plonger leurs compatriotes dans les abysses de l’ignorance, leur déniant le droit de contribuer à l’épanouissement culturel et scientifique du Cameroun ? A l’heure où les puissances scientifiquement et techniquement évoluées, rivalisent d’artifices et de subterfuges dans le but d’universaliser l’ontologie de leur civilisation pour mieux prendre le contrôle du monde, à qui profite l’assassinat des gardiens de nos traditions ancestrales ?
Ce crime ne profite certainement pas au Cameroun, encore moins au peuple camerounais, malgré les mensonges cent fois répétés, malgré les narratifs sournoisement enjolivés.
Continuons de défendre farouchement notre pays, continuons de hisser bien haut l’étendard de la patrie. Soyons de ceux qui aujourd’hui, écrivent les premières lettres de la glorieuse histoire du Cameroun à venir.

Capitaine de vaisseau Cyrille Serge Atonfack Guemo

Chef de la Division de la Communication/ Mindef

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1 COMMENT

  1. L’entrée triomphante de la chine dans le grand continent Africain a poussé les anciens colons à redesssiner la carte de l’Afrique et a se l’approprier par la main mise sur les nouveaux dirigeants à leur solde.
    Tout a commencé par le “fabuleux” printemps arabe qui en réalité visait uniquement deux groupes : la Libye 🇱🇾 et le Cameroun 🇨🇲 en transitant par un Nigeria connu imprenable .
    La riposte du peuple camerounais solidement encrée derrière son armée est historique et démontre a souhait que le peuple camerounais ne se laissera jamais faire .
    Le peuple a accepté les pertes liées à ces guerres et est aujourd’hui victorieuse et se dit prête à recommencer autant de fois que ce sera nécessaire .
    Ceux qui nous ont poussé dans ces sales guerres porteront jusqu’à la fin de leur vie sur leur conscience les morts de nos héros ! Ces vaillants soldats qui ont tout donné à la mère patrie 😭 Nous ne les oublierons jamais !
    A qui profite le crime ? Eh bien à ces multinationales qui ont fait banqueroute parce qu’ils n’ont pas pu assurer un retour sur investissement comme prévu: ils étaient sûres de diviser le Cameroun et mettre des sbires à la tête des micros états créés pour savourer sans concurrence le sous sol Cameroun 🇨🇲.
    Nous avions dit NoN aujourd’hui et encore Non et non demain .
    Au fur et à mesure que notre vaillante armée combattait les ennemis sur tous les fronts et les faisaient reculer , les langues se déliaient et que de surprises :
    L’état de l’Ambazonie étant considéré comme acquis virtuellement , nous avons petit à petit entendu parler d’un état du grand nord qui était en préparation , puis le Gracefield land .
    Ils voulaient diviser notre pays en trois petits pays pour assurer notre retour vers la colonisation en phase virtuellement modérée : c’est zéro! Et ça n’arrivera jamais 👎.

    Notre sous sol nous l’exploiterons nous mêmes : nous orienterons notre jeunesse dans l’exploitation minière et tous ceux qui voudront de nos mines devront les acquérir Selon les canaux conventionnels et homologués par le marché international.

    De ces guerres nous avons appris quelque chose : nous sommes très forts ensembles et nous aimons notre pays .! Nous mourrons sans regrets pour lui .
    Le futur appartient à notre Cameroun 🇨🇲 qui restera un et indivisible: paroles prophétiques de son Excellence Paul Biya .

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