Cameroun – Développement de l’aquaculture : L’urgence de l’évaluation des avancées dans le secteur.

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C’est à Yaoundé, le 05 septembre 2022, que s’est ouverte la deuxième session du comité interministériel chargé de l’accompagnement des investisseurs dans la filière aquacole du Cameroun ; présidée par le ministre de l’élevage, des pêches et des industries animales, Dr Taïga.

La séance de travail qui s’est ouverte le 05 septembre 2022, tient son fondement dans le déficit de production des produits halieutiques que connaît le Cameroun.

Face à cette forte dépendance du marché extérieur, il a été lancé un appel à manifestation d’intérêt à l’échelle nationale et internationale, pour la recherche des investisseurs, afin de mettre sur pied des projets d’aquaculture commerciales et rentable au Cameroun.

En effet, de la production des aliments, aux moyens de production, la distribution et la commercialisation, tout passera au peigne fin durant ces deux jours de réflexion.

Pour leurs faciliter la tâche, sept zones favorable à la production leur ont été présentées.

Dans le littoral, le fleuve Dibamba dans sa rive gauche et droite. Dans le Centre à Mbalmayo, le fleuve Nyong. À l’Est dans le département du Lom et Djerem, la retenue d’eau de Lom Pangar.

Rendu à ce jour, le comité constitué de vingt (20) membres a retenu soixante dossier complets. Il s’attèle à cet effet à accompagner les entreprises et projets retenus dans le processus d’obtention des autorisations, de faire la revue des dossiers soumis et par ailleurs accompagner la réalisation et l’exécution du projet par les promoteurs.

Pour Haman Abdoulaye, gérant de l’Aquarin : « plusieurs points de blocus empêchent le secteur de décoller, les difficultés au niveau des administrations sont évaluées au moins à 75 %. Les annonces faites par le ministre, nous gardons ferme conviction de voir leurs mise en pratique afin de mieux accompagner le gouvernement dans sa politique d’import substitution. Nous comptons relever le défi. Car il s’agit d’abord d’un patriotisme économique qui m’amène à dire que d’ici 2023, je produirais au moins 7000 tonnes de poisson par an dans la région du littoral ».

Plus de doute donc, cette seconde tenues du comité interministériel qui se tient après celle de juin 2021, portera les fruits annoncés par les fleurs, pour sortir enfin le Cameroun de sa forte dépendance aux produits halieutiques importés.

Gervais Fredy MEMANA

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