Cameroun : Développement urbain : L’AFD s’engage pour la modernisation et Yaoundé.

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L’assurance est de la délégation de l’Agence Français de développement (AFD) de Paris conduite par son directeur adjoint pour le Cameroun, reçue en audience le 25 octobre dernier par la ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtès.

« Yaoundé va faire sa mue », rassure Célestine Ketcha Courtes, ministre de l’Habitat et du Développement urbain. C’était à l’issue de l’audience qu’elle a accordé le 25 octobre dernier à la délégation de l’Agence Française de Développement (AFD) de Paris. Une rencontre ponctuée notamment par la restitution de la mission de l’AFD de supervision des projets porteurs d’espoir pour le développement des villes camerounaises.

Concrètement, il s’agit de « Yaoundé cœur de ville » d’un budget de 66,5 millions d’Euro qui est en phase de démarrage en 2024 et que le BRT (Bus Transit Rapide) dont la signature de convention est en préparation. Cette institution financière publique qui met en œuvre la politique de développement de la France, agissant pour combattre la pauvreté et favoriser le développement durable, est engagée avec le gouvernement camerounais dans plusieurs autres initiatives visant à réaffirmer leur engagement à faire aboutir les projets validés par le Minhdu en 2019.

Le projet « Yaoundé cœur de ville » comprend plusieurs composantes dont la première prévoit le réaménagement de trois carrefours : Mvan, Elig Edzoa et Elig Effa, des gares routières Ouest et Mvan. « Il est question d’importante de réhabilitation d’espace public et d’amélioration de condition de prise en charge de transport en commun au niveau des gares routières dont les accès sont très difficiles, la gare routière de Mvan où on va désengorger la voie de transporteurs qui est très obstruée », précise Anne Chaussavoine, responsable équipe projet au siège de l’AFD à Paris, remplacé par Ahmed Mechkane. La deuxième composante quant à elle cible le réaménagement léger des carrefours de Yaoundé identifiés comme prioritaires dans le Programme de Mobilité Urbaine Soutenable (PMUS), l’aménagement du sentier de randonnée pédestre sur le Mont Messa et de chemin piétons dans plusieurs zones de Yaoundé. En ce qui concerne le BRT les études de faisabilité sont achevées ce qui a permis de définir les principales composantes du projet.


Un corridor de 22 km allant de Olembé au nord jusqu’à Ahala au Sud desservant le centre-ville avec 28 stations à quai central identifiés, l’aménagement des intersections visant à donner la priorité au BRT, l’acquisition du matériel roulant. « C’est un projet qui est encore en étude, mais il y a une étude de faisabilité qui a donné beaucoup d’indications. Avec l’idée d’avoir une centaine de milliers de passagers par jour à l’horizon 2035, avec notamment le taxi, le premier mode de déplacement à Yaoundé qui n’est pas coordonné, qui n’a pas de route et pas d’arrêt. Pourtant, il peut être transformé de manière plus efficace en BRT avec une vitesse qui serait très fortement améliorée, 20 Km/h. La vitesse commerciale qu’avait STECY quand-elle existait était de 7 km/h, c’est une très grosse amélioration par rapport à la circulation à Yaoundé. C’est aussi une amélioration en termes de fiabilité de temps de parcours, on est sûr que les bus passent à peu près toutes les deux minutes. Une amélioration en qualité et en sécurité. Je pense aux femmes qui ont accès à une voiture particulière. Les hommes ont accès à 13% de voiture particulière de déplacement contre 6% de mode déplacement », explique Anne Chaussavoine.
« C’est la mise en œuvre des actions fortes de modernisation des villes camerounaises, voulu par le Président de la République. S’agissant de deux grands projets notamment « Cœur de ville de Yaoundé » qui commence en 2024 et le BRT qui va venir améliorer la mobilité urbaine au cœur de Yaoundé et qui va relier la nouvelle ville d’Olembe et faciliter cette mobilité pour l’ensemble des populations, ne laissant personne sur le côté, notamment pas les femmes et les jeunes », rassure Célestine Ketcha Courtes. Et de poursuivre : « Je me réjouis de ce que l’AFD et nous même nous regardons dans la direction. Nous avons prescrit l’accélération des procédures et un planning serré pour tous les acteurs prenant part à ces deux projets voulus par le Président de la République », conclut la ministre de l’Habitat et du Développement urbain.

Samaki Ndole

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