Les localités de Kambele et Batouri, dans le département de la Kadey, région de l’Est Cameroun, sont devenus le théâtre des disparitions mystérieuses des jeunes clandestins, dans des champs miniers.
Quelques jours seulement après la disparition de cinq jeunes camerounais dans l’éboulement d’un champs minier à Belita, deux autres jeunes sont ensevelis par un autre éboulement de terre dans le même département de la Kadey.
Malgré ces situations dramatiques, les jeunes n’en demordent pas. La chasse aux pierres précieuses est leur seule challenge, au péril de leur vie. Ainsi, la nuit du 13 au 14 juin 2022, au fort de la pénombre, quatre autres jeunes se lancent dans l’aventure cette fois ci, sur un site minier appartement à un chinois, dans la localité de Kambele par Batouri.
Malheureusement, ces orpailleurs clandestins ont été repérés tard dans la nuit par des vigiles. Et, le commandant de la brigarde terre de Batouri alerté, est immédiatement descendu sur les lieux, pour appréhender ces garnements. Car, face à ce phénomène devenu assez récurent dans la zone, l’adjudant chef major, Mirihoul Pierre, est sur tous les fronts, surtout en cette période des vacances. L’activité pourtant illégale et dangereuse, semble faire courir plusieurs jeunes à la quête de la pitance quotidienne.
Plusieurs enquêtes ont été ouvertes à la brigade terre de Batouri, mais ceci n’arrive toujours pas à décourager ces centaine de jeunes qui envahissent nuitamment les exploitations minières appartenant quasi-totalement aux expatriés.
En attendant la suite de cette affaire qui s’apparente à un véritable bras de fer, vivement que les ressources naturelles servent véritablement au bien-être des populations locales.
Alain Halynas