Cameroun – Journée mondiale du lavage des mains : La Commission des droits de l’homme prend le taureau par les cornes en luttant contre certaines maladies.

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Dans une circulaire signée par son Président, James Mouangue Kobila, le 14 octobre 2021, portant déclaration de la commission des droits de l’homme du Cameroun (CDHC), relativement à la journée mondiale du lavage des mains, un accent majeur est mis sur la nécessité de sensibiliser les populations, en multipliant des approches créatives, sur l’importance de ce geste qui semble anodin, mais qui sauve des vies.

La journée mondiale du lavage des mains a été célébrée ce 15 octobre 2021, sous le thème : « notre avenir est à portée de main : avançons ensemble ».

Un thème qui invite l’ensemble de la société à travailler pour l’amélioration de l’hygiène des mains. Il rappelle également, combien il est important de travailler ensemble pour réaliser l’accès universel à l’eau potable et à l’instauration de la culture de l’hygiène des mains.

En effet, 1,7 millions d’enfants décèdent chaque année à travers le monde, des suites de maladies telles que la diarrhée et la pneumonie. Alors que, l’un des « remèdes » le plus connu et simple à mettre en œuvre est de se laver les mains après avoir été aux toilettes, et chaque fois avant de manger.

Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), 50% de cas de malnutrition infantile sont dus à des diarrhées, ou aux infections intestinales répétées.

En outre, 80% de cas de conjonctive virale et plus 50% de cas de choléra enregistrés en Afrique, sont causés par de mauvaises conditions d’assainissement et d’hygiène, ou encore par manque d’eau potable.

Pourtant, se laver les mains à l’eau propre et au savon, est un geste particulièrement efficace en matière d’hygiène et de santé. Il réduit de 30% à 48%, les maladies diarrhéiques comme le choléra et de 20% les infections respiratoires aiguës. Il réduit la transmission d’agents pathogènes tels que le choléra, le virus Ebola, la shigellose, l’hépatite E et aujourd’hui le coronas virus.

Le lavage des mains protège contre les infections nosocomiales et réduit la propagation de la résistance aux anti-microbiens. Il contribue à la réduction des maladies tropicales négligées telles que la bilharziose, l’onchocérose et la trachome.

Ainsi, en cette journée mondiale de lavage des mains ayant pour objectif de faire un plaidoyer visant à accroître la sensibilisation et la compréhension de l’importance du lavage des mains dans la prévention des maladies, la CDHC salue les exhortations répétées du président de la république, chef de l’État, Paul Biya, ainsi que l’action du gouvernement , accompagné par divers acteurs sociaux, visant à promouvoir le lavage des mains.

La commission salue également les initiatives des partenaires au développement, de la société civile et des populations elles-mêmes, surtout celles des zones rurales, pour l’accès à l’eau potable et aux dispositifs sanitaires pour se laver er se désinfecter les mains.

Tout en déplorant au passage l’abandon ou l’absence de dispositifs de lavage des mains dans certains lieux publics, comme les marchés et les écoles notamment, la commission recommande aux parents et aux encadreurs de rappeler aux enfants, élèves et étudiants, l’importance de se laver régulièrement les mains à de l’eau propre et du savon, tant à l’école qu’à la maison. Elle invite par ailleurs le gouvernement, les institutions publiques et privées à continuer à investir dans la fourniture des dispositifs et du matériels pour le lavage des mains, afin de réduire les risques de contamination aux maladies et par conséquence les coûts liés aux soins de santé pour les ménages. Les collectivités territoriales décentralisées doivent elles aussi, veiller à l’installation des points de lavage des mains dans les espaces publics, en poursuivant la sensibilisation des populations sur le bien fondé et le caractère vital de ce geste, surtout à l’ère de la pandémie du Covid-19.

Les cours d’eau doivent donc être protéger de la pollution par les déchets, aussi bien industriels que ménagers, afin de réduire les risques de contamination des populations par certaines maladies hydriques. Pour la commission, il faudrait également que la sensibilisation sur le lavage des mains soit intensifiée de façon à faire de cette pratique une habitude durable au Cameroun et partout ailleurs.

Pour sa part, la CDHC s’engage à ne ménager aucun effort pour continuer de promouvoir et protéger le droit à la santé, par le biais d’ateliers de formation, de campagnes de sensibilisation, de plaidoyers, de missions d’enquête, ainsi que dans le cadre du traitement des requêtes, des plaintes et même de l’autosaisine.

Rosine Yémélé

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