Cameroun – Préservation de la couche d’ozone : Déjà 35 ans d’engagement aux côtés de la communauté internationale

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La célébration des 35 ans du protocole de Montréal relatif à la préservation de la couche d’Ozone s’est tenue à Yaoundé, le 23 septembre 2022, sous la présidence du ministre de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable (Minepded), Pierre Hele.


C’est avec les jeunes élèves des clubs environnement de certains établissements scolaires de la ville de Yaoundé, accompagnés de quelques députés juniors de la mandature 2022, que le Cameroun a choisi de porter le message de sensibilisation cette année, sur la nécessité impérieuse de préserver la couche d’ozone, qui est indispensable à la vie sur terre. A cet effet, des jeux concours, des représentations théâtrales et autres, ont été organisés, avec remise des récompenses aux lauréats.


Avec l’appui des partenaires au développement, comme Onudi, la mise en application de la convention de vienne adoptée du 22 mars 1985 pour la préservation de la couche d’ozone, ainsi que du protocole de Montréal, du 16 septembre 1987 relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone, ratifiés par le Cameroun le 30 août 1989, est de plus en plus une réalité au Cameroun, à travers de nombreux programmes développés par le Minepded.


Selon les éclairages du ministre Hele Pierre : « la couche d’ozone est la partie de l’atmosphère appelée stratosphère, située entre 20 et 50 kilomètres d’altitude. Celle-ci est constituée d’une concentration d’ozone de l’ordre de 10 parties par millions (ppm). Cet ozone absorbe la plupart des rayonnements ultraviolets Béta, dommageables sur le plan biologique. Il joue un rôle déterminant dans la régulation de la température de l’atmosphère terrestre. Ainsi, la destruction de la couche d’ozone peut créer d’énormes problèmes aussi bien sur l’homme, que sur la planète tout entière. Nous devons donc éviter l’utilisation des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, à l’instar des chlorofluorocarbones, des halons, des bromures de methyle, des tétrachlorures de carbone et des hydrochlorofluorocarbones, donc le potentiel de réchauffement global est de 1100 fois plus élevé que celui du dioxyde de carbone. Et à date, 99% de substances règlementées par ce protocole de Montréal ont été éliminées depuis son entrée en vigueur au niveau mondial ».
Samuel Bondjock

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