Dans un communiqué rendu public cette année encore, le coordonnateur national de Human rights and freedoms movement, Gérard Ndebi, demande le boycott des frais d’APEE exigibles dans les établissements scolaires au Cameroun, à l’ère de la gratuité de l’enseignement primaire.
Selon Gérard Ndebi, dans sa mise en garde adressée aux chefs d’établissements, il précise bien que : « le paiement des frais d’APEE n’est pas obligatoire, tant au niveau primaire, qu’au niveau secondaire. Car, aucune loi n’oblige quelqu’un à être membre d’une association. Dès lors, les membres des bureaux d’APEE et les chefs d’établissements scolaires (primaires publiques et privés, les lycées et collèges), ne doivent sous aucun prétexte, refuser l’inscription à un enfant, ou expulser ce dernier de l’établissement scolaire, sous le prétexte du non paiement des frais d’APEE ».
Il invite ainsi les parents d’élèves, à dénoncer auprès de son organisation, Human rights and freedoms movement, via le numéro de téléphone 696315747, ces établissements qui continueront à exiger ces frais, afin de les traquer et de les traduire en justice pour violation du droit à l’éducation.
A cet effet, les membres des bureaux d’APEE et les chefs des établissements scolaires qui conditionnent l’inscription des élèves au paiement préalable des frais d’APEE, sont mis en garde, car le Gouvernement du Cameroun et les organisations partenaires au développement (UNESCO, Banque mondiale,etc), prennent des mesures nécessaires, pour améliorer le taux de scolarisation dans le pays.
Même s’il faut reconnaître que ce son de cloche en envoyé en début de chaque année au Cameroun, à l’endroit des mêmes responsables, sans aucune suite sur le terrain, attendons de voir les réalités de cette année scolaire 2021/2022 qui débutera le 6 septembre 2021.
Samuel Bondjock