Cameroun – Biodiversité :Une niche de richesses pour l’avenir de la planète.

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De concert avec la communauté internationale, le ministre camerounais de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable, Hele Pierre, a commémoré avec solennité, la journée internationale de la biodiversité, le 26 mai 2023 à Ecopark à Yaoundé, autour du thème : « De l’accord à l’action : reconstruire la biodiversité ».


Au lendemain de la brillante participation du Cameroun à la 15ème conférence des parties (COP15) sur la biodiversité à Montréal au Canada, le ministre Hele Pierre entend mutualiser les efforts et les stratégies pour la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité camerounaise, dans une perspective de vivre en harmonie avec la nature, pour les générations futures.


Car selon Hele Pierre : « le Cameroun c’est l’Afrique miniature. Il dispose de 92% des types d’écosystèmes en Afrique, avec une abondance et une diversité des espèces, ainsi que le flux de services écosystémique qui en découle. Sur le plan floristique, le Cameroun possède plus de 8500 espèces végétales identifiées, dont plus de 10% sont endémiques au Cameroun.

Concernant la faune, le Cameroun héberge plus de 3500 espèces animales dont plus de 303 espèces de mammifères, 903 espèces d’oiseaux, 183 espèces de reptiles, 190 espèces d’amphibiens, 613 espèces de poissons, 1000 espèces d’insectes. Et parmi ces espèces, plus de 271 espèces sont endémiques.

On dénombre également plus de 1150 espèces de champignons. Au regard de cette richesse écosystémique, environ 58% des camerounais sont engagés dans la collecte de produits forestiers non ligneux (PFNL) avec 80% de la population rurale qui dépend de la biodiversité et des services écosystémiques, soit pour leur alimentation, soit pour leur santé ».

D’où l’impératif catégorique de préserver cette biodiversité qui constitue une richesse inestimable pour le Cameroun.
Malheureusement, cette riche diversité écosystémique connait une perte de productivité, due en partie au déclin de la fertilité des sols.

Notamment dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord et du Nord-Ouest, où les pertes enregistrées vont jusqu’à 50% et plus. Pour remonter la pente, le Cameroun s’est fixé pour objectif global de conserver 30% des écosystèmes terrestres et 30% des écosystèmes marins, avec la restauration de 12 millions d’hectares de terres dégradées.

A cet effet, 02 aires marines protégées ont déjà été créées, en plus de 103 aires protégées terrestres, représentant plus de 22% du territoire national. Des performances bien au-delà des objectifs internationaux fixés à 17%. Et le Cameroun ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.


Samuel Bondjock

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