L’une des révélations majeures de cette 36ème édition de la Journée mondiale de l’habitat 2022, aurait été la session consacrée aux Smart Cities, animée le 1er octobre 2022, par madame le ministre de l’habitat et du développement urbain, Célestine Ketcha Courtès, au village de l’habitat Sembe Lecco de Bertoua.
Je suis très heureuse d’avoir partagé avec plusieurs acteurs cette session spéciale sur les Smart cities. Smart cities, où villes intelligentes, est le concept vers lequel nous conduit le chef de l’Etat Paul Biya, dans le cadre de la modernisation de nos villes. Il s’agissait de définir ce que c’est qu’une ville intelligente. Nous sommes condamnés avec l’urbanisation rapide, avec la démographie croissante et galopante, nous sommes condamnés à aller vers une gestion intelligente de nos transports. C’est-à-dire qu’il faut réguler les embouteillages, réguler le transport inter-urbain par les TICs. Gérer également nos déchets à travers l’utilisation des TICs.
Donc nous sommes condamnés à aller vers les Smart cities. Il était aussi important à travers la présentation de Camtel, de faire savoir aux Camerounais, tous les efforts que le Chef de l’Etat met en place, pour permettre que les villes s’approprient cette question de Smart cities, pour accélérer leurs modernisations. Nous avons pu découvrir que c’est plus de 800 milliards de FCFA qui sont investis dans les fibres optiques et que sur les 360 communes du Cameroun, un total de 209 sont déjà dotées de la fibre optique. C’est donc des opportunités aujourd’hui avec le E-commerce, E-activity, E-government, E-management. Nous sommes obligés et même condamnés à aller vers les villes intelligentes. Et à l’occasion de cet après-midi, j’étais très heureuse, avec Onu-Habitat, avec Camtel et tous les autres intervenants, les experts et techniciens en TICs, notamment. Cela nous a permis de présenter à quel niveau nous sommes déjà, parce qu’il faut dire que les choses ont également commencé au Cameroun et nous sommes déjà assez avancés sur l’acceptation de nous engager vers la transformation de nos villes, en villes intelligentes à partir des TICs. Et pour cela, nous-même nous devons être Smart. Parce que, pour avoir des Smart cities, il faut que les populations qui sont au centre de ces villes soient elles-mêmes Smart. Donc j’étais très heureuse de modérer cette importante session.
Propos recueillis par Samuel Bondjock