Cameroun – COP 27 et COP 28 : Les enjeux pour le Cameroun et l’Afrique.

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Le 03 février 2023, s’est tenu à Yaoundé le forum des acteurs de la COP 27 et COP 28, avec le soutien du ministre de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable (MINPDED) Hélé Pierre, représenté par Pr Bring, directeur de la conservation au minepded.

La Panafrican Climate Justice Alliance (PACJA) est la structure, membre de la société civile à l’origine de cette rencontre. Elle rentre dans le cadre de la restitution et du partage du contenu et des conclusions de la COP 27. Le forum avait plusieurs objectifs au rang desquels réfléchir et ressortir les bénéfices de la COP 27, en rapport avec les attentes des camerounais en particulier et des africains en général ; revoir le rôle de l’Afrique dans les processus de la convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques ; formuler des messages clés aux différents acteurs impliqués dans le développement des programmes et la politique régionale et globale du climat et développer des stratégies pour améliorer les bénéfices pour l’Afrique à la COP 28 et au-delà.

En effet, selon Pr Bring « la COP 27 n’a pas beaucoup ressemblé aux autres COP dans la constance des considérations des pays africains et en particulier le Cameroun qui chaque année placent plus d’espoir en terme de décisions à prendre et de passage à l’action. Les actions doivent être prises en fonction des orientations de l’accord de Paris. Mais il se trouve qu’il y a quelques détails qui nous amènent à prolonger les discussions et à reconsidérer les négociations ».

Il était donc question durant cette journée, de présenter les grandes résolutions issues de la COP 27, de mener un débat sur les incidences du plan d’action de Sharm el Sheik sur l’Afrique et de constituer trois groupes de réflexions pour développer des stratégies visant à renforcer l’implication de la société civile dans les COP.

Pour Dr Augustine Njamnshi, Directeur Général de PACJA, « les pays en développement de manière générale et l’Afrique en particulier, ont mis la main à la pâte et assumé la responsabilité d’un problème qu’ils n’ont jamais causé en prenant des engagements ambitieux en matière de CDN, parfois supérieurs ceux de certains pays. Jusqu’à ce que nous réalisons en tant que continent que notre quête et notre campagne en faveur de l’énergie renouvelable sont avant tout dans notre intérêt et celui de la planète, nous continuerons à faire fausse route ». A cet effet, il annonce le lancement d’une initiative de gouvernance des énergies renouvelables intitulée « Assurer une transition énergétique centrée sur les populations en Afrique grâce à l’engagement de la société civile ». Un projet qui vise à renforcer le rôle de la société civile et renforcer leur voix au niveau nationale, continental et mondial.

Rosine Yémélé

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