COP 15 à Montréal au Canada : L’urgence d’un fonds mondial pour la biodiversité.

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Le Cameroun défend l’urgence d’un mécanisme spécial de financement de la Biodiversité et la nécessité d’un renforcement des Capacités pour tous.

Devant les membres de Gouvernements du monde entier présents ce jour à cette seconde partie de la COP 15, le Ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement Durable SE HELE Pierre, Représentant du Gouvernement Camerounais a prononcé une brève allocution qui a été suivie avec beaucoup d’attention.

Le ministre HELE Pierre, après avoir remercié la Chine et le Canada, pays hôte, a résumé la position du Cameroun à cette assise. Il a notamment souligné les résultats remarquables du pays en matière de Conservation de la Biodiversité: « Le Cameroun a créé des aires protégées représentant au total 22% de son territoire national, une couverture bien au delà de l’objectif d’Aichi fixé à 17%».

Évoquant la question très souvent épineuse de la mobilisation des ressources, le Ministre de l’Environnement a d’emblée déclaré : « Si nous voulons préserver demain, nous devons investir aujourd’hui», appelant par la suite à davantage de sacrifices financiers pour la mise en oeuvre de ce Cadre Mondial ambitieux pour l’après 2020, Objectif Central des pays parties à la Convention des Nations Unies sur la Biodiversité, réunis à cette COP 15. «Le Cameroun associe sa voix à celle des autres pays qui soutiennent l’établissement d’un Fonds Mondial dédié à la Biodiversité, conformément à l’article 21 de la Convention, en complément du Fonds pour l’Environnement Mondial (FME)», a t’il réitéré.

C’est le même son de cloche du côté de la COMIFAC (Commission Interministérielle des Forêts de l’Afrique centrale) qui prend part aux Groupes de travail. Parmi les Délégués Camerounais de la COMIFAC le Sénateur Fon LEKUNZE NEMBO Andreas prend part aux négociations en sa qualité de membre du GTBAC et Représentant du Réseau de parlementaires pour la Protection des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale.

Que ce soit au niveau des Groupes de Travail techniques, des événements parallèles ou des Groupes de négociations et de Lobbying, deux préoccupations sont au coeur des débats à Montréal : l’urgence d’un Fond Biodiversité avec des mécanismes d’accès favorables aux pays en Développement, et la nécessité d’accroître le renforcement des Capacités pour tous, en particulier les pays en Développement. Ces deux aspects étant nécessaires à l’implémentation efficiente d’un Cadre ambitieux pour l’après 2020.

Source Celcom Minepded

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